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L’esprit souffle encore à Tibhirine

dimanche 13 mars 2011, par Le Figaro

le Figaro a publié une série d’articles sur les moines de Tibhirine.

L’esprit souffle encore à Tibhirine

Quatorze ans après le massacre des moines français, le drame hante encore toutes les mémoires. Au monastère, pourtant, la vie continue, grâce au dévouement de villageois et au courage d’un prêtre et de quelques religieuses. Nous sommes retournés sur ces lieux habités par le souvenir de sept hommes de paix.

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L’ancien chai du monastère a été transformé en chapelle par les moines
L’ancien chai du monastère a été transformé en chapelle par les moines. Plus petite que l’originale, elle convenait mieux à leurs besoins. Aujourd’hui encore on y célèbre la messe. Crédits photo : Le Figaro Magazine

Tibhirine, cela signifie « les jardins », en kabyle. Tibhirine, c’est aussi un village peuplé de quelques centaines d’âmes, accroché dans les collines de la région de Médéa, en Algérie, à une petite centaine de kilomètres au sud d’Alger. Tibhirine, c’est surtout une vie sans fioritures. Le quotidien, ici, est fait de petits bonheurs simples, et surtout d’austérité. L’été, la chaleur y est écrasante. Les hivers y sont aussi longs que rigoureux. Mais face à la beauté sauvage et préservée du paysage, on comprend aisément l’attachement des villageois à ce petit bout de paradis sur terre. Un paradis devenu enfer le temps d’une guerre.

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Retour à Notre-Dame de l’Atlas

Par Jean-Marie Guénois. Article publié dans le Figaro Magazine 04/02/2011 | Mise à jour : 17:21 Réactions (7)

REPORTAGE - Le monastère de Midelt, au Maroc, où vit aujourd’hui le frère Jean-Pierre, est devenu le sanctuaire de l’esprit de Tibhirine en Algérie.

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Le monastère Notre-Dame de l’Atlas n’est pas mort à Tibihirine : à Midelt, il vit une belle renaissance.

La poste de Midelt, au Maroc, a gardé une allure coloniale. Un style bien français pour cette ville adossée aux pentes brutales de l’Atlas. Le frère Jean-Pierre, moine cistercien, y vient souvent, mais il y a deux mois, un colis précieux l’attendait. Le paquet, soigneusement fermé, était de la taille d’un petit livre.

Pas d’empressement toutefois pour ce contemplatif au pas lent et assuré, prieur de sa communauté. Après la poste, la petite camionnette Peugeot suivit sa tournée habituelle : le souk et son marché de légumes d’hiver. Poignées de mains multiples où, comme en famille, l’on échange les dernières nouvelles des uns et des autres. Fût-ce au milieu de la chaussée... Les frères, religieux catholiques, sont connus de tous.

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Le dernier moine de Tibhirine témoigne

Par Jean-Marie Guénois 06/02/2011 | Mise à jour : 09:34 Réactions (163)

À 88 ans, le frère Jean-Pierre, seul survivant du monastère de Tibihirine, pense chaque jour à ses frères disparus, mais, récusant la nostalgie, il a choisi l’espérance.

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À 88 ans, le frère Jean-Pierre, seul survivant du monastère de Tibihirine, pense chaque jour à ses frères disparus, mais, récusant la nostalgie, il a choisi l’espérance.

INTERVIEW - Rescapé de la tuerie de 1996, il n’avait jamais parlé depuis la mort des moines de Tibhirine. Nous avons retrouvé frère Jean-Pierre dans un monastère au Maroc, où il a accepté de se confier en exclusivité pour Le Figaro Magazine. Il parle de ses frères disparus, des événements tragiques qu’ils ont vécus, du film de Xavier Beauvois, Des hommes et des dieux. Mais aussi de sa foi et de son espérance. Un entretien lumineux.

LE FIGARO MAGAZINE. - Avez-vous apprécié le film« Des hommes et des dieux » ?

Frère Jean-Pierre. - Il m’a très profondément touché. J’ai été ému de revoir les choses que nous avons vécues ensemble. Mais j’ai surtout ressenti une sorte de plénitude, aucune tristesse. J’ai trouvé le film très beau parce que son message est tellement vrai, même si la réalisation n’est pas toujours exacte par rapport à ce qui s’est passé. Mais cela n’a pas d’importance. L’essentiel, c’est le message. Et ce film est une icône. Une icône dit beaucoup plus que ce que l’on voit... C’est un peu comme un chant grégorien. Quand il est bien composé, l’auteur y a mis un message, et celui qui le chante trouve plus encore, parce que l’Esprit travaille en lui. En ce sens, ce film est une icône. C’est une vraie réussite, un chef-d’œuvre.

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