La voie Chérif http://lavoiecherif.miages-djebels.org/ fr SPIP - www.spip.net 17 avril 2011 Hommages à Cherif Messaoudène http://lavoiecherif.miages-djebels.org/spip.php?article18 http://lavoiecherif.miages-djebels.org/spip.php?article18 2011-05-04T09:26:01Z text/html fr Collectif CONFÉRENCE Amin Zaoui rend hommage à Cherif Messaoudène Cherif était, de l'avis de l'orateur, de ceux qui croyaient que l'on pouvait construire un modèle de citoyenneté avec un sentiment algérien. Ce pourquoi il défendait une Algérie plurielle cohabitant avec l'arabité, l'islamité et la francité, l'arabe étant, d'après le conférencier, un butin de guerre de l'islam. Sur initiative de l'AS Bouzeguène, l'écrivain Amin Zaoui, docteur d'Etat en littératures maghrébines comparées, était samedi l'hôte de Bouzeguène (...) - <a href="http://lavoiecherif.miages-djebels.org/spip.php?rubrique1" rel="directory">Cherif l'ouvreur de la voie de l'amitié</a> <img class='spip_logos' alt="" align="right" src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L148xH150/arton18-ad915.jpg' width='148' height='150' style='height:150px;width:148px;' /> <div class='rss_texte'><p>CONFÉRENCE Amin Zaoui rend hommage à Cherif Messaoudène</p> <dl class='spip_document_159 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;width:300px;'> <dt><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L300xH200/DSC00422_320x200_-3b6ef.jpg' width='300' height='200' alt='JPEG - 70.2 ko' style='height:200px;width:300px;' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:300px;'><strong>Salem Hammoum présente Amin Zaoui</strong></dt> </dl> <p>Cherif était, de l'avis de l'orateur, de ceux qui croyaient que l'on pouvait construire un modèle de citoyenneté avec un sentiment algérien.</p> <p>Ce pourquoi il défendait une Algérie plurielle cohabitant avec l'arabité, l'islamité et la francité, l'arabe étant, d'après le conférencier, un butin de guerre de l'islam. Sur initiative de l'AS Bouzeguène, l'écrivain Amin Zaoui, docteur d'Etat en littératures maghrébines comparées, était samedi l'hôte de Bouzeguène où il a animé une conférence en hommage à Cherif Messaoudène, président de l'association culturelle Igelfan et responsable du centre culturel Ferrat-Ramdane, en présence d'une foule nombreuse parmi laquelle on remarqua Claude Grandjaques, auteur du livre Des miages aux djebels.</p> <p>Le défunt, dont on commémorait le premier anniversaire de sa mort, avait voué sa vie à la culture et à la diffusion du savoir dans la région où il avait instauré une tradition de littérature et de cinéma à travers les journées littéraires qui avaient permis à la localité d'accueillir les écrivains Maïssa Bey, Boudjedra, Rabéa Djalti, Rachid Mokhtari, Amin Zaoui, Youcef Merahi et bien d'autres personnalités du monde des arts et de la culture.</p> <dl class='spip_document_160 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;width:300px;'> <dt><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L300xH200/DSC00426_320x200_-78a1f.jpg' width='300' height='200' alt='JPEG - 55.9 ko' style='height:200px;width:300px;' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:300px;'><strong>Amin Zaoui fait l'éloge de Cherif Messaoudène.</strong></dt> </dl> <p>Amin Zaoui, alors directeur de la Bibliothèque nationale d'Algérie, avait trouvé chez Cherif Messaoudène tout ce qu'il projetait de faire en matière de culture pour toucher les coins les plus reculés du pays à travers notamment l'expérience des bibliobus.</p> <p>De leur premier contact naquit une amitié nouée autour du livre. Zaoui décela dans le regard de son interlocuteur une timidité qui traduisait une force intérieure. Une timidité coulant de source et des origines de gens humbles, de leur histoire et de leur mémoire.</p> <p>Devant son hôte, Cherif Messaoudène s'était comporté en poète. Il lui en fallait beaucoup pour faire aboutir son projet de faire de la petite localité de Bouzeguène un centre de rayonnement où convergeront les élites intellectuelles du pays pour intéresser les jeunes lecteurs.</p> <p>Une demande pressante entamée par la création d'une bibliothèque communale renflouée en ouvrages de qualité par Amin Zaoui séduit par l'initiative. Il vint lui-même à l'inauguration en compagnie de Youcef Merahi dans une mémorable cérémonie.</p> <p>L'écrivain avouera être tombé sous le charme des arguments de son interlocuteur dont le discours tranchait avec la vision de gigantisme des responsables algériens. Cherif représentait aux yeux de Zaoui un symbole de la culture pour la wilaya, car il croyait à un rapport de la citoyenneté avec la culture.</p> <p>Cherif était en effet, de l'avis de l'orateur, de ceux qui croyaient que l'on pouvait construire un modèle de citoyenneté avec un sentiment algérien. Ce pourquoi il défendait une Algérie plurielle cohabitant avec l'arabité, l'islamité et la francité, l'arabe étant, d'après le conférencier, un butin de guerre de l'islam.</p> <p>Zaoui, qui s'est attardé sur le comportement civique du défunt, découvrira chez lui une autre vocation à travers la projection du film documentaires Mémoires d'un boycott que Cherif Messaoudène avait réalisé en 2008.</p> <p>Zaoui déclinera enfin quelques pans de sa vie d'écrivain, racontant qu'il était venu à la littérature un peu grâce à sa mère, une habile conteuse qui l'avait bercé et émerveillé par ses fables.</p> <p>S. Hammoum Publié dans le soir d'Algérie <a href="http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2011/04/20/article.php?sid=116014&cid=16" class='spip_url spip_out' rel='external'>http://www.lesoirdalgerie.com/artic...</a></p> <hr class="spip" /> <p>Bouzeguene-culture : Le souvenir de Cherif Messaoudène reste très vivace au premier anniversaire de son décès - 17 avril 2011 - Le souvenir de Cherif MESSAOUDENE, le jeune directeur du centre culturel de Bouzeguene ravi par la mort il y a une année à sa famille et à ses nombreux amis du monde de la culture en général, reste très vivace dans l'esprit de ces derniers comme ils l'ont tous témoigné samedi lors d'activités commémoratives du 1er anniversaire de son décès.</p> <dl class='spip_document_157 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;width:301px;'> <dt><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L301xH200/DSC00412_320x200_-02c7f.jpg' width='301' height='200' alt='JPEG - 80.1 ko' style='height:200px;width:301px;' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:301px;'><strong>Claude avec la famille de Cherif</strong></dt> </dl> <p> Ils étaient nombreux à se déplacer chez ses parents avant de se recueillir devant sa tombe au cimetière de son village, à Ait Ikhlef, pour se rendre ensuite au centre culturel Ferrat Ramdane de Bouzeguene où une exposition sur son parcours a été organisé ainsi qu'une projection de son film-documentaire ''mémoires d'un boycott'', qu'il a avait consacré au boycott scolaire de 1995.</p> <dl class='spip_document_158 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;width:300px;'> <dt><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L300xH200/DSC00418_320x200_-eb70d.jpg' width='300' height='200' alt='JPEG - 85.6 ko' style='height:200px;width:300px;' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:300px;'><strong>Célébration de la commémoration</strong></dt> </dl> <p> Dr Amine ZAOUI, qui a fait le déplacement à Bouzeguene, pour honorer la mémoire de Cherif Messaoudene, a animé une conférence au cours de laquelle il a mis en évidence les nombreuses qualités du défunt Cherif Messaoudène, un ''jeune bien éduqué dont la timidité faisait au contraire sa force'', a-t-il dit. Il a noté en le défunt Cherif Messaoudène les qualités d'un homme attaché à son village, à sa région, à sa culture mais aussi ouvert aux autres avec un esprit large comme pour souligner son nationalisme.</p> <p> Il a expliqué comment le défunt Cherif MESSAOUDÈNE s'attachait à mettre en place une bibliothèque à Bouzeguene pour faire aimer la culture aux gens loin des visions grandissantes genre ''la plus grande d'Afrique et autres'' et qui sont moins productives.</p> <p> L'événement a été marqué par la présence de nombreuses autres personnalités dont le Maire d'Ath Zikki, M. Amara Meziane, l'ancien maire de Bouzeguene, M. Mohand Arab Kessaï ainsi qu'un ancien administrateur de la section administratives spécialisée (S.A.S) de Bouzeguene en 1960, M. Claude GRANDJACQUES, qui a renoué le contact avec l'Algérie dans un esprit d'amitié et de rapprochement entre les deux peuples, a-t-il dit.</p> <p> <strong> Une année après sa mort, Cherif Messaoudene a montré indirectement à tous ceux qui étaient venus saluer sa mémoire, le grand travail de rapprochement entre les gens. Il a jeté des liens d'amitié et de découverte d'autrui qui, comme sur internet, vont d'une personne à une autre. Des liens réels soutenus par le besoin des uns et des autres d'échanger les idées et de se comprendre. C'est là tout le bien qu'il a semé pour lequel nous prions tous pour que Dieu le Miséricordieux, le Très Miséricordieux l'en gratifie dans l'au-delà. </strong></p> <dl class='spip_document_161 spip_documents spip_documents_center'> <dt><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L300xH200/DSC00424_320x200_-92c91.jpg' width='300' height='200' alt='JPEG - 77.6 ko' style='height:200px;width:300px;' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:300px;'><strong>l'auditoire au cours de la conférence</strong></dt> </dl> <p>Belkacemi Mohand Said</p> <p>publié dans Bouzeguène news <a href="http://tamurt.voila.net/avril2011_17_cherif.html" class='spip_url spip_out' rel='external'>http://tamurt.voila.net/avril2011_1...</a></p> <p>Voir résumé format pdf réalisé par Belkacemi Mohand Said</p> <dl class='spip_document_163 spip_documents spip_documents_center'> <dt><a href='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/IMG/pdf/Cherif_Messaoudene_document_1.pdf' title='PDF - 229.3 ko' type="application/pdf"><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L52xH52/pdf-eb697.png' width='52' height='52' alt='PDF - 229.3 ko' style='height:52px;width:52px;' /></a></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:120px;'><strong>Hommages à Chérif recueillis par Belkacemi Mohand Saïd</strong></dt> </dl></div> L'itinéraire d'un tocard gonflé http://lavoiecherif.miages-djebels.org/spip.php?article17 http://lavoiecherif.miages-djebels.org/spip.php?article17 2011-04-01T12:46:26Z text/html fr Antoine CHANDELLIER Cet article d'Antoine Chandellier, a été publié dans le Dauphiné libéré du lundi 28 mars 2011. C'est le parcours hors norme d'un Algérien d'origine. Un modèle de volonté et de ténacité. "Quand on veut, non seulement on peut, mais on peut aller au delà de de ses limites et accomplir des miracles dans le dépassement de soi. Là où il y a une volonté, il y a un chemin ! " Un grand bravo Nadir !..... Un grand bravo également à Antoine Chandellier qui a su restituer le parcours atypique de Nadir avec beaucoup (...) - <a href="http://lavoiecherif.miages-djebels.org/spip.php?rubrique1" rel="directory">Cherif l'ouvreur de la voie de l'amitié</a> <img class='spip_logos' alt="" align="right" src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L150xH45/arton17-f88cd.jpg' width='150' height='45' style='height:45px;width:150px;' /> <div class='rss_texte'><p>Cet article d'Antoine Chandellier, a été publié dans le Dauphiné libéré du lundi 28 mars 2011.</p> <p>C'est le parcours hors norme d'un Algérien d'origine. Un modèle de volonté et de ténacité.</p> <p>"Quand on veut, non seulement on peut, mais on peut aller au delà de de ses limites et accomplir des miracles dans le dépassement de soi. Là où il y a une volonté, il y a un chemin ! "</p> <p>Un grand bravo Nadir !.....</p> <p>Un grand bravo également à Antoine Chandellier qui a su restituer le parcours atypique de Nadir avec beaucoup d'humour. Quelle belle plume !...</p> <hr class="spip" /> <p>De la cité Maurice Thorez où il a grandi, au toit du monde, ... Quand il arrive au sommet de l'Everest, Nadir Dendoune brandit ce cœur en hommage à sa vraie patrie : son département, le "plus mal aimé de France".</p> <p>Équipé "Leader price", sans aucune expérience et en bidonnant son CV, le petit gars de Seine-Saint-Denis a mystifié l'organisateur de son expédition. Ce drôle de bonhomme à la triple nationalité, en quête d'identité et de revanche sociale, a retrouvé là-haut l'estime de lui-même. Portrait.</p> <dl class='spip_document_155 spip_documents spip_documents_center'> <dt><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L500xH311/Dendoune_1_640x480_-09eaa.jpg' width='500' height='311' alt='JPEG - 73.3 ko' style='height:311px;width:500px;' /></dt> <dd class='spip_doc_descriptif' style='width:350px;'>De la cité Maurice Thorez où il a grandi, au toit du monde, ... Quand il arrive au sommet de l'Everest, Nadir Dendoune brandit ce coeur en hommage à sa vraie patrie : son départment, le "plus mal aimé de France". <br />Equipé "Leader price", sans aucune expérience et en bidonnant son CV, le petit gars de Seine-Saint-Denis a mystifié l'organisateur de son expédition. Ce drôle de bonhomme à la triple nationalité, en quête d'identité et de revanche sociale, a retrouvé là-haut l'estime de lui-même. Portrait. </dd> </dl> <p><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif' width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Ça va ma poule ?" - "Ça va Nadir ?"</p> <p>Dans les faubourgs de la préfecture du 93 (prononcez 9-3), il est connu comme un homme politique assurant sa réélection. Nadir Dendoune, de la cité Maurice-Thorez à l'île-Saint-Denis, est un as de la tchatche. Un don qui l'a sorti de ce ghetto où les lascars se font la bise. Pour mieux revenir, prophète en son quartier.</p> <p>Au collège, il était premier de la classe parce que les fils de bourgeois avaient déserté à causé de la carte scolaire, laissant le champ libre aux fils de "classes dangereuses. "Ça ne l'empêche pas de séjourner à Fleury-Mérogis, avant qu'un éducateur ne lui indique la juste voie de l'action, là où associations et politiques avaient échoué. "Ni putes ni soumises ? Jamais vues sur le terrain. SOS racisme ? Un truc de bobo."</p> <p>Le bagout est aux Français issus de l'immigration maghrébine ce que la sape est aux Blacks d'Afrique coloniale : un moyen de s'affirmer quand on est né du mauvais côté du périph'. En maniant l'arme verbale, Nadir est devenu chauffeur sans permis ou prof de gym sans diplôme en Australie, journaliste sans le bac et conquérant de l'Everest sans expérience de la montagne.</p> <p>Pour s'élever, compenser le handicap de "sa gueule d'arabe qui n'intéressé personne", il redouble de roublardise : <br /><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif' width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> "J'ai souvent bidonné mon CV" - et se lance défi pas très islamistes ", sans ; savoir faire demi-tour.</p> <p>A l'exception de ses colonies de vacances à Abriès (Hautes-Alpes), où le conseil général coco de Seine-Saint-Denis l'envoyait prendre l'air, la montagne était un horizon inconnu pour ce fils d'Algériens, illettrés. Gamin, après avoir vu Tarzan à la télé, il allait bien grimper sur les pommiers du Japon autour des HLM. Mais des patronymes d'alpinistes, bien peu résonnaient à ses oreilles. "Si, il y avait Marc Bâtard. Je trouvais son nom rigolo ".</p> <p>C est l'histoire d'un parcours à faire hurler les puristes de l'alpinisme . Nadir Dendoune, c'est l'histoire d'un parcours à faire hurler les puristes de l'alpinisme.</p> <p><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif' width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> "Pour moi, la haute montagne était réservée à une élite et comme j'aime casser les barrières, je me suis pris au jeu." Mais par quel hasard sa trajectoire a-t-elle pris les chemins de la très haute altitude ? - "À l'organisateur de l'expédition, j'ai fait croire que j'avais gravi le mont Blanc et le Kilimandjaro. J'aurais pu aussi bien dire l'Annapurna ou la Lune, ça ne coûtait pas plus cher. "</p> <p><strong>II ne savait pas que c'était impossible, alors il l'a fait </strong></p> <p>Il en a vu d'autres, le bougre. Comme quand il fut bouclier humain dans une usine de traitement d'eau en Irak ou lorsqu'il est parti de Sydney pour un tour du monde à vélo. En chemin, il avait fait étape au Népal. La rencontre du patron d'une agence de trek est décisive. Le Népalais croit déceler en lui l'âme d'un aventurier. Il lui propose de partir à l'Everest dans une expédition anglo-saxonne où il assure la logistique. Le fier Nadir entretient le mystère, n'avoue pas qu'il n'a jamais cheminé sur un sentier et dit banco sans mesurer tous les enjeux. En quinze jours, sans dire où il part, il convainc amis et sponsors de lui prêter 20 000 €.</p> <p>Coureur de fond au Racing, propulsé par un cœur qui bat à 40 pulsations minutes, Nadir est un fonceur et l'adage de Marc Twain lui sied à merveille. C'est simple : il ne savait pas que c'était impossible, alors il l'a fait.</p> <p>Quand il prend l'avion, l'ingénu est sur un nuage. –"Les hôtesses te souriaient comme si tu pouvais attraper au vol leur numéro".</p> <p>Mais une fois sur place, la peur le gagne en même temps que la conscience. Le spectacle de cette chaîne qui domine le monde lui coupe le souffle,</p> <p><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif' width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> "Un décor de cinoche, tellement tout avait l'air irréel " La mesure des hommes l'impressionne. Il contemple les sherpas, avec les yeux de sa civilisation : <br /><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif' width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> "Ces petits hommes taillés comme des cure-dents, chargés comme des camions trois, avançant coin des Lamborghini." Ce doit être ça, le Népal qui se lève tôt.</p> <p><strong>À son retour, personne n'y croit... </strong></p> <p>Mais dès les essais du matériel et les tests en paroi, le masque du tocard tombe. Et l'ambiance se crispe. Piqué au vif par le regard des autres, Nadir fait les cours du soir au camp de base. En cachette, un sherpa lui apprend à mettre le baudrier et à marcher avec des crampons. Il restera suspendu à 10 mètres du sol, redescendant à la force des bras. Au fil des semaines, le débutant réalise que son organisme résiste à l'altitude. Il se met à y croire, pour finalement devenir le premier Maghrébin à gravir le toit monde.</p> <p>À son retour, personne n'y croit. Dans son quartier, on a toujours eu du mal à suivre ses pérégrinations. Alors, on ne réalise pas bien. Jusqu'au jour où sa bobine apparaît sur TF1, chez Harry Roselmack et convainc un éditeur parisien de publier son histoire. Celle d'un tocard sur le toit du monde.</p> <p>Depuis, reporter d'images indépendant, Nadir milite pour la Palestine et autres bonnes causes. Quand il aura le temps, il retournera en montagne. Le tocard va peut-être se mettre à la rando, au ski de fond. "Parce que grimper, c'est pas vraiment mon truc."</p> <hr class="spip" /> <p>BIO EXPRESS</p> <p>• Octobre 1972 : naissance à Saint-Denis de parents immigrés d'Algérie et illettrés.</p> <p>• 1993-2000 : s'expatrie en Australie où il obtient son troisième passeport</p> <p>• 2001/2002 : tour du monde à vélo pour l'année mondiale contre le sida.</p> <p>• 2002 : devient journaliste au CFJ.</p> <p>• 2003 : bouclier humain en Irak.</p> <p>• 2005 : parution de "Journal de guerre d'un pacifiste" (CFD).</p> <p>• 2007 : "Lettre ouverte à un fils d'immigrés" (Danger public).</p> <p>• 25 mai 2008 : gravit l'Everest, première Maghrébine. : "Un tocard sur le toit du monde" (JC Lattès).</p></div> L'esprit souffle encore à Tibhirine http://lavoiecherif.miages-djebels.org/spip.php?article16 http://lavoiecherif.miages-djebels.org/spip.php?article16 2011-03-13T17:08:23Z text/html fr Le Figaro le Figaro a publié une série d'articles sur les moines de Tibhirine. L'esprit souffle encore à Tibhirine Quatorze ans après le massacre des moines français, le drame hante encore toutes les mémoires. Au monastère, pourtant, la vie continue, grâce au dévouement de villageois et au courage d'un prêtre et de quelques religieuses. Nous sommes retournés sur ces lieux habités par le souvenir de sept hommes de paix. Tibhirine, cela signifie « les jardins », en kabyle. Tibhirine, c'est aussi un village peuplé (...) - <a href="http://lavoiecherif.miages-djebels.org/spip.php?rubrique5" rel="directory">Le souffle de l'Atlas</a> <div class='rss_texte'><p>le Figaro a publié une série d'articles sur les moines de Tibhirine.</p> <p><strong>L'esprit souffle encore à Tibhirine</strong></p> <p>Quatorze ans après le massacre des moines français, le drame hante encore toutes les mémoires. Au monastère, pourtant, la vie continue, grâce au dévouement de villageois et au courage d'un prêtre et de quelques religieuses. Nous sommes retournés sur ces lieux habités par le souvenir de sept hommes de paix.</p> <dl class='spip_document_149 spip_documents'> <dt><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L493xH271/a25cbce0-b1e4-11df-87d6-08cf73e02de2-571bf.jpg' width='493' height='271' alt='JPEG - 45.9 ko' style='height:271px;width:493px;' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:350px;'><strong>L'ancien chai du monastère a été transformé en chapelle par les moines</strong></dt> <dd class='spip_doc_descriptif' style='width:350px;'>L'ancien chai du monastère a été transformé en chapelle par les moines. Plus petite que l'originale, elle convenait mieux à leurs besoins. Aujourd'hui encore on y célèbre la messe. Crédits photo : Le Figaro Magazine </dd> </dl> <p>Tibhirine, cela signifie « les jardins », en kabyle. Tibhirine, c'est aussi un village peuplé de quelques centaines d'âmes, accroché dans les collines de la région de Médéa, en Algérie, à une petite centaine de kilomètres au sud d'Alger. Tibhirine, c'est surtout une vie sans fioritures. Le quotidien, ici, est fait de petits bonheurs simples, et surtout d'austérité. L'été, la chaleur y est écrasante. Les hivers y sont aussi longs que rigoureux. Mais face à la beauté sauvage et préservée du paysage, on comprend aisément l'attachement des villageois à ce petit bout de paradis sur terre. Un paradis devenu enfer le temps d'une guerre.</p> <p>Lire la suite <a href="http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/08/28/01016-20100828ARTFIG00002-l-esprit-souffle-encore-a-tibhirine.php" class='spip_url spip_out' rel='external'>http://www.lefigaro.fr/actualite-fr...</a></p> <p>ou ouvrir le dossier format pdf voir ci dessous</p> <hr class="spip" /> <p><strong>Retour à Notre-Dame de l'Atlas </strong></p> <p>Par Jean-Marie Guénois. Article publié dans le Figaro Magazine 04/02/2011 | Mise à jour : 17:21 Réactions (7)</p> <p>REPORTAGE - Le monastère de Midelt, au Maroc, où vit aujourd'hui le frère Jean-Pierre, est devenu le sanctuaire de l'esprit de Tibhirine en Algérie.</p> <dl class='spip_document_151 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;width:296px;'> <dt><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L296xH200/Diap_04_640x480_320x200_-66a12.jpg' width='296' height='200' alt='JPEG - 15.4 ko' style='height:200px;width:296px;' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:296px;'><strong>Le monastère Notre-Dame de l'Atlas n'est pas mort à Tibihirine : à Midelt, il vit une belle renaissance.</strong></dt> </dl> <p>La poste de Midelt, au Maroc, a gardé une allure coloniale. Un style bien français pour cette ville adossée aux pentes brutales de l'Atlas. Le frère Jean-Pierre, moine cistercien, y vient souvent, mais il y a deux mois, un colis précieux l'attendait. Le paquet, soigneusement fermé, était de la taille d'un petit livre.</p> <p>Pas d'empressement toutefois pour ce contemplatif au pas lent et assuré, prieur de sa communauté. Après la poste, la petite camionnette Peugeot suivit sa tournée habituelle : le souk et son marché de légumes d'hiver. Poignées de mains multiples où, comme en famille, l'on échange les dernières nouvelles des uns et des autres. Fût-ce au milieu de la chaussée... Les frères, religieux catholiques, sont connus de tous.</p> <p>Pour lire la suite cliquer sur <a href="http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/02/05/01016-20110205ARTFIG00004-retour-a-notre-dame-de-l-atlas.php" class='spip_url spip_out' rel='external'>http://www.lefigaro.fr/actualite-fr...</a></p> <p>ou ouvrir le dossier au format pdf voir ci-dessous</p> <hr class="spip" /> <p><strong>Le dernier moine de Tibhirine témoigne </strong></p> <p>Par Jean-Marie Guénois 06/02/2011 | Mise à jour : 09:34 Réactions (163)</p> <p>À 88 ans, le frère Jean-Pierre, seul survivant du monastère de Tibihirine, pense chaque jour à ses frères disparus, mais, récusant la nostalgie, il a choisi l'espérance.</p> <dl class='spip_document_153 spip_documents spip_documents_center'> <dt><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L493xH371/f2de40ce-306c-11e0-b17e-537fe4a9dcd2-35b16.jpg' width='493' height='371' alt='JPEG - 55.9 ko' style='height:371px;width:493px;' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:350px;'><strong>À 88 ans, le frère Jean-Pierre, seul survivant du monastère de Tibihirine, pense chaque jour à ses frères disparus, mais, récusant la nostalgie, il a choisi l'espérance. </strong></dt> </dl> <p>INTERVIEW - Rescapé de la tuerie de 1996, il n'avait jamais parlé depuis la mort des moines de Tibhirine. Nous avons retrouvé frère Jean-Pierre dans un monastère au Maroc, où il a accepté de se confier en exclusivité pour Le Figaro Magazine. Il parle de ses frères disparus, des événements tragiques qu'ils ont vécus, du film de Xavier Beauvois, Des hommes et des dieux. Mais aussi de sa foi et de son espérance. Un entretien lumineux.</p> <p>LE FIGARO MAGAZINE. - Avez-vous apprécié le film« Des hommes et des dieux » ?</p> <p>Frère Jean-Pierre. - Il m'a très profondément touché. J'ai été ému de revoir les choses que nous avons vécues ensemble. Mais j'ai surtout ressenti une sorte de plénitude, aucune tristesse. J'ai trouvé le film très beau parce que son message est tellement vrai, même si la réalisation n'est pas toujours exacte par rapport à ce qui s'est passé. Mais cela n'a pas d'importance. L'essentiel, c'est le message. Et ce film est une icône. Une icône dit beaucoup plus que ce que l'on voit... C'est un peu comme un chant grégorien. Quand il est bien composé, l'auteur y a mis un message, et celui qui le chante trouve plus encore, parce que l'Esprit travaille en lui. En ce sens, ce film est une icône. C'est une vraie réussite, un chef-d'œuvre.</p> <p>pour lire la suite suivre le lien <a href="http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/02/05/01016-20110205ARTFIG00005-le-dernier-moine-de-tibhirine-temoigne.php" class='spip_url spip_out' rel='external'>http://www.lefigaro.fr/actualite-fr...</a></p> <p>ou ouvrir le fichier au format pdf voir ci dessous</p></div> Le testament de Christian de Clergé http://lavoiecherif.miages-djebels.org/spip.php?article15 http://lavoiecherif.miages-djebels.org/spip.php?article15 2011-03-08T19:30:18Z text/html fr Claude Grandjacques A lire par les non croyants ou les croyants. Puissent Dieu, Allah et Yahwé se tenir par la main, nous guider pour progresser tous ensemble à l'exemple de ce témoignage de fraternité. « Je le déclare, vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très Haut, pourtant vous mourrez comme des hommes, vous tomberez comme les princes. » Merci à l'auteur anonyme de ce magnifique diaporama qui m'a été communiqué par un ami. Les texte et les photos facilitent le recueillement intérieur et permettent d'être en (...) - <a href="http://lavoiecherif.miages-djebels.org/spip.php?rubrique5" rel="directory">Le souffle de l'Atlas</a> <div class='rss_texte'><p>A lire par les non croyants ou les croyants. Puissent Dieu, Allah et Yahwé se tenir par la main, nous guider pour progresser tous ensemble à l'exemple de ce témoignage de fraternité.</p> <p>« Je le déclare, vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très Haut, pourtant vous mourrez comme des hommes, vous tomberez comme les princes. »</p> <p>Merci à l'auteur anonyme de ce magnifique diaporama qui m'a été communiqué par un ami.</p> <p>Les texte et les photos facilitent le recueillement intérieur et permettent d'être en communion avec ceux qui nous montrent une voie de fraternité entre entre les hommes sans préoccupation de religions ou d'appartenance à une communauté.</p> <p>Pour des questions techniques, je n'ai pas pu conserver la musique de l' Ave Verum de Mozart.</p></div> Echos de Bouzeguène N° 05 à 09 http://lavoiecherif.miages-djebels.org/spip.php?article14 http://lavoiecherif.miages-djebels.org/spip.php?article14 2011-01-10T15:37:52Z text/html fr Chérif Messaoudene La publication en ligne du travail remarquable accompli par l'équipe du Cercle culturel Igelfan sous la direction de Chérif Messaoudene, est une façon de garder Chérif encore parmi nous, mais également d'éclairer le chemin à suivre. Merci Chérif !.... suite. - <a href="http://lavoiecherif.miages-djebels.org/spip.php?rubrique6" rel="directory">Echos de Bouzeguène. Archives</a> <div class='rss_texte'><p>La publication en ligne du travail remarquable accompli par l'équipe du Cercle culturel Igelfan sous la direction de Chérif Messaoudene, est une façon de garder Chérif encore parmi nous, mais également d'éclairer le chemin à suivre.</p> <p>Merci Chérif !.... suite.</p> <hr class="spip" /> <dl class='spip_document_95 spip_documents spip_documents_center'> <dt><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L338xH480/Image_0001_640x480_-4-a72c1.jpg' width='338' height='480' alt='JPEG - 60.7 ko' style='height:480px;width:338px;' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:338px;'><strong>Couverture Echo de Bouzeguène N 05</strong></dt> </dl> <dl class='spip_document_96 spip_documents spip_documents_center'> <dt><a href='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/IMG/pdf/Echo_Bouzeguene_No_05.pdf' title='PDF - 2.2 Mo' type="application/pdf"><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L52xH52/pdf-eb697.png' width='52' height='52' alt='PDF - 2.2 Mo' style='height:52px;width:52px;' /></a></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:120px;'><strong>Echos de Bouzeguène N° 05</strong></dt> <dd class='spip_doc_descriptif' style='width:120px;'>Revue publiée par le Cercle culturel Igelfan de Bouzeguène en septembre 2005. </dd> </dl> <hr class="spip" /> <dl class='spip_document_97 spip_documents spip_documents_center'> <dt><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L350xH480/Image_0001_640x480_-5-add22.jpg' width='350' height='480' alt='JPEG - 62.3 ko' style='height:480px;width:350px;' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:350px;'><strong>Couverture Echo de Bouzeguène N 06</strong></dt> </dl> <dl class='spip_document_98 spip_documents spip_documents_center'> <dt><a href='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/IMG/pdf/Echo_Bouzeguene_No_06.pdf' title='PDF - 2.1 Mo' type="application/pdf"><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L52xH52/pdf-eb697.png' width='52' height='52' alt='PDF - 2.1 Mo' style='height:52px;width:52px;' /></a></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:120px;'><strong>Echos de Bouzeguène N° 06</strong></dt> <dd class='spip_doc_descriptif' style='width:120px;'>Revue publiée par le Cercle culturel Igelfan de Bouzeguène en juillet 2006. </dd> </dl> <hr class="spip" /> <dl class='spip_document_99 spip_documents spip_documents_center'> <dt><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L346xH480/Image_0001_640x480_-6-f0bcb.jpg' width='346' height='480' alt='JPEG - 60 ko' style='height:480px;width:346px;' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:346px;'><strong>Couverture Echos de Bouzeguène N° 07</strong></dt> </dl> <dl class='spip_document_100 spip_documents spip_documents_center'> <dt><a href='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/IMG/pdf/Echo_Bouzeguene_No_07.pdf' title='PDF - 2.6 Mo' type="application/pdf"><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L52xH52/pdf-eb697.png' width='52' height='52' alt='PDF - 2.6 Mo' style='height:52px;width:52px;' /></a></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:120px;'><strong>Echos de Bouzeguène N° 07</strong></dt> <dd class='spip_doc_descriptif' style='width:120px;'>Revue publiée par le Cercle culturel Igelfan de Bouzeguène en avril 2007. </dd> </dl> <hr class="spip" /> <dl class='spip_document_101 spip_documents spip_documents_center'> <dt><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L346xH480/Image_0001_640x480_-7-caf3b.jpg' width='346' height='480' alt='JPEG - 56.7 ko' style='height:480px;width:346px;' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:346px;'><strong>Couverture Echos de Bouzeguène N° 08</strong></dt> </dl> <dl class='spip_document_102 spip_documents spip_documents_center'> <dt><a href='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/IMG/pdf/Echo_Bouzeguene_No_08.pdf' title='PDF - 3 Mo' type="application/pdf"><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L52xH52/pdf-eb697.png' width='52' height='52' alt='PDF - 3 Mo' style='height:52px;width:52px;' /></a></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:120px;'><strong>Echos de Bouzeguène N° 08</strong></dt> <dd class='spip_doc_descriptif' style='width:120px;'>Revue publiée par le Cercle culturel Igelfan de Bouzeguène en août 2008 </dd> </dl> <hr class="spip" /> <dl class='spip_document_103 spip_documents spip_documents_center'> <dt><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L340xH480/page_01_640x480_-64ae2.jpg' width='340' height='480' alt='JPEG - 62.1 ko' style='height:480px;width:340px;' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:340px;'><strong>Couverture Echo de Bouzeguène N 09</strong></dt> </dl> <dl class='spip_document_104 spip_documents spip_documents_center'> <dt><a href='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/IMG/pdf/Echo_Bouzeguene_No_09.pdf' title='PDF - 3.8 Mo' type="application/pdf"><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L52xH52/pdf-eb697.png' width='52' height='52' alt='PDF - 3.8 Mo' style='height:52px;width:52px;' /></a></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:120px;'><strong>Echos de Bouzeguène N° 09</strong></dt> <dd class='spip_doc_descriptif' style='width:120px;'>Revue publiée par le Cercle culturel Igelfan de Bouzeguène en janvier 2009. </dd> </dl></div> Echos de Bouzeguène N° 01 à 04 http://lavoiecherif.miages-djebels.org/spip.php?article13 http://lavoiecherif.miages-djebels.org/spip.php?article13 2011-01-10T14:14:42Z text/html fr Chérif Messaoudene La publication en ligne du travail remarquable accompli par l'équipe du Cercle culturel Igelfan sous la direction de Chérif Messaoudene, est une façon de garder Chérif encore parmi nous, mais également d'éclairer le chemin à suivre. Merci Chérif !.... Editorial du 1er numero de la revue Echos de Bouzeguène publiée en novembre 2004 : " Après avoir créé son site internet il y a six mois pour participer à véhiculer l'information de proximité, le cercle culturel Igelfan de la commune de Bouzeguene édite un (...) - <a href="http://lavoiecherif.miages-djebels.org/spip.php?rubrique6" rel="directory">Echos de Bouzeguène. Archives</a> <div class='rss_texte'><p>La publication en ligne du travail remarquable accompli par l'équipe du Cercle culturel Igelfan sous la direction de Chérif Messaoudene, est une façon de garder Chérif encore parmi nous, mais également d'éclairer le chemin à suivre.</p> <p>Merci Chérif !....</p> <hr class="spip" /> <p>Editorial du 1er numero de la revue Echos de Bouzeguène publiée en novembre 2004 :</p> <p><i>" Après avoir créé son site internet il y a six mois pour participer à véhiculer l'information de proximité, le cercle culturel Igelfan de la commune de Bouzeguene édite un journal mensuel pour la région de Bouzeguene.</p> <p>Ce numéro expérimental qui voit le jour à l'occasion du 50éme anniversaire du déclenchement de la lutte de libération nationale, une date symbiotique et importante dans l'histoire de notre pays, est un hommage modeste à nos aînés oui ont donné leur vie pour qu'on puisse savourer une indépendance chèrement acquise. Notre souhait est de combler un vide dans un domaine aussi indispensable qu'utile qu'est la communication, fondement de la culture démocratique.</p> <p>Par ailleurs, ce journal sera un support pour la culture qui est la sève nourricière de la société. Il sera ouvert à tout ce qui est beau, esthétique et émotif.</p> <p>Nous lançons un appel à toutes les bonnes volontés de notre localité de soutenir, de contribuer et d'accompagner cette aventure intellectuelle au service du plus grand nombre possible, afin que la liberté d'expression devienne une tradition partagée par les individus de tous bords pour l'instauration de la tolérance, le respect et le débat contradictoire. Bonne lecture !"</i> Messaoudene Cherif</p> <p>Notre association fait sienne cette citation de Saint-Exupéry : "Celui qui diffère de moi, loin de me léser, m'enrichit "</p> <p>Pour les neuf numéros publiés, le comité de rédaction comprendra outre Cherif Messaoudene, Chérif Méssaoudène, Chérifi Nachida, Kessi Tahar, Guettaf Mohand Akli, Cherif Abderrahmane, Haladouche Ahmed, Kachted Bachir, Moubarek Noura.</p> <p>Une belle aventure dont il faut garder la trace et qu'il faudrait prolonger !....</p> <p><strong></p> <h3 class="spip">Echos de Bouzeguène N° 01 publié en novembre 2004.</h3> <p> </strong></p> <p><span class='spip_document_89 spip_documents spip_documents_center'> <img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L336xH480/Image_0001_640x480_-2-07115.jpg' width='336' height='480' alt="Couverture Echos de Bouzeguène N° 01" title="Couverture Echos de Bouzeguène N° 01" style='height:480px;width:336px;' /></span></p> <dl class='spip_document_86 spip_documents spip_documents_center'> <dt><a href='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/IMG/pdf/Echo_Bouzeguene_No_01.pdf' title='PDF - 1.8 Mo' type="application/pdf"><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L52xH52/pdf-eb697.png' width='52' height='52' alt='PDF - 1.8 Mo' style='height:52px;width:52px;' /></a></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:120px;'><strong>Echos de Bouzeguène N° 01</strong></dt> <dd class='spip_doc_descriptif' style='width:120px;'>Revue publiée par le Cercle Igelfan de Bouzeguène en novembre 2004. </dd> </dl> <hr class="spip" /> <p><strong></p> <h3 class="spip">Echos de Bouzeguène N° 02 publié en janvier 2005.</h3> <p> </strong></p> <p><span class='spip_document_87 spip_documents spip_documents_center'> <img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L336xH480/Image_0001_640x480_-51bac.jpg' width='336' height='480' alt="Couverture Echos de Bouzeguène N° 02" title="Couverture Echos de Bouzeguène N° 02" style='height:480px;width:336px;' /></span></p> <dl class='spip_document_88 spip_documents spip_documents_center'> <dt><a href='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/IMG/pdf/Echo_Bouzeguene_No_02.pdf' title='PDF - 1.6 Mo' type="application/pdf"><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L52xH52/pdf-eb697.png' width='52' height='52' alt='PDF - 1.6 Mo' style='height:52px;width:52px;' /></a></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:120px;'><strong>Echos de Bouzeguène N° 02</strong></dt> <dd class='spip_doc_descriptif' style='width:120px;'>Revue publiée par le Cercle Igelfan de Bouzeguène en janvier 2005. </dd> </dl> <hr class="spip" /> <p><strong></p> <h3 class="spip">Echos de Bouzeguène N° 03 publié en avril 2005.</h3> <p> </strong></p> <p><span class='spip_document_90 spip_documents spip_documents_center'> <img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L342xH480/Image_0008_640x480_-81b69.jpg' width='342' height='480' alt="Couverture Echos de Bouzeguène N° 03 " title="Couverture Echos de Bouzeguène N° 03 " style='height:480px;width:342px;' /></span></p> <dl class='spip_document_91 spip_documents spip_documents_center'> <dt><a href='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/IMG/pdf/Echo_Bouzeguene_No_03.pdf' title='PDF - 2.4 Mo' type="application/pdf"><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L52xH52/pdf-eb697.png' width='52' height='52' alt='PDF - 2.4 Mo' style='height:52px;width:52px;' /></a></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:120px;'><strong>Echos de Bouzeguène N° 03</strong></dt> <dd class='spip_doc_descriptif' style='width:120px;'>Revue publiée par le Cercle Igelfan de Bouzeguène en avril 2005. </dd> </dl> <hr class="spip" /> <p><strong></p> <h3 class="spip">Echos de Bouzeguène N° 04 publié en juin 2005.</h3> <p> </strong></p> <p><span class='spip_document_92 spip_documents spip_documents_center'> <img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L334xH480/Image_0001_640x480_-3-f26a1.jpg' width='334' height='480' alt="Couverture Echos de Bouzeguène N° 04" title="Couverture Echos de Bouzeguène N° 04" style='height:480px;width:334px;' /></span></p> <dl class='spip_document_94 spip_documents spip_documents_center'> <dt><a href='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/IMG/pdf/Echo_Bouzeguene_No_04.pdf' title='PDF - 2.4 Mo' type="application/pdf"><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L52xH52/pdf-eb697.png' width='52' height='52' alt='PDF - 2.4 Mo' style='height:52px;width:52px;' /></a></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:120px;'><strong>Echos de Bouzeguène N° 04</strong></dt> <dd class='spip_doc_descriptif' style='width:120px;'>Revue publiée par le Cercle Igelfan de Bouzeguène en juin 2005. </dd> </dl></div> Tibhirine attend une nouvelle naissance http://lavoiecherif.miages-djebels.org/spip.php?article12 http://lavoiecherif.miages-djebels.org/spip.php?article12 2010-12-24T07:25:47Z text/html fr Madeleine CARTIER Le journal La Croix, sous la plume de Madeleine CARTIER, publie un article au titre et au contenu porteur d'espérance : "Tibhirine attend une nouvelle naissance". http://www.la-croix.com/Tibhirine-a... - <a href="http://lavoiecherif.miages-djebels.org/spip.php?rubrique5" rel="directory">Le souffle de l'Atlas</a> <div class='rss_texte'><p>Le journal La Croix, sous la plume de Madeleine CARTIER, publie un article au titre et au contenu porteur d'espérance : "Tibhirine attend une nouvelle naissance". <a href="http://www.la-croix.com/Tibhirine-attend-une-nouvelle-naissance/article/2450013/4078#" class='spip_url spip_out' rel='external'>http://www.la-croix.com/Tibhirine-a...</a></p> <dl class='spip_document_83 spip_documents spip_documents_center'> <dt><a href='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/IMG/pdf/La_Croix_Tibhirine_Noel_2010.pdf' title='PDF - 51.1 ko' type="application/pdf"><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L52xH52/pdf-eb697.png' width='52' height='52' alt='PDF - 51.1 ko' style='height:52px;width:52px;' /></a></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:120px;'><strong>Tibhirine attend une nouvelle naissance</strong></dt> <dd class='spip_doc_descriptif' style='width:120px;'>Un article de Madeleine Cartier publié dans la Croix, au titre et au contenu porteur d'espérance </dd> </dl></div> RESTAURATION DE LA BASILIQUE Un signe de fraternité http://lavoiecherif.miages-djebels.org/spip.php?article11 http://lavoiecherif.miages-djebels.org/spip.php?article11 2010-12-14T07:00:33Z text/html fr Collectif Article porteur d'espérance, paru dans le quotidien L'expression le 12 décembre 2010 La hauteur de vue est le caractère des peuples hospitaliers. Il est des gestes forts qui montrent que le dialogue des cultures, des religions et des civilisations n´est pas un vain mot. La hauteur de vue est le caractère des peuples hospitaliers. Ce lundi 13 décembre, sera célébrée la cérémonie, placée sous le haut patronage de Son Excellence Abdelaziz Bouteflika, président de la République, marquant le renouveau de la (...) - <a href="http://lavoiecherif.miages-djebels.org/spip.php?rubrique5" rel="directory">Le souffle de l'Atlas</a> <div class='rss_texte'><p>Article porteur d'espérance, paru dans le quotidien L'expression le 12 décembre 2010 <a href="http://www.lexpressiondz.com/article/8/2010-12-12/83687.html" class='spip_url spip_out' rel='external'>http://www.lexpressiondz.com/articl...</a></p> <p><strong>La hauteur de vue est le caractère des peuples hospitaliers.</strong></p> <dl class='spip_document_78 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;width:120px;'> <dt><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L100xH75/ND_AfriqueTP101212-11-2a339.jpg' width='100' height='75' alt='JPEG - 3 ko' style='height:75px;width:100px;' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:120px;'><strong>Notre Dame d'Afrique est un patrrimoine commun à tous les Algériens</strong></dt> </dl> <p>Il est des gestes forts qui montrent que le dialogue des cultures, des religions et des civilisations n´est pas un vain mot. La hauteur de vue est le caractère des peuples hospitaliers. Ce lundi 13 décembre, sera célébrée la cérémonie, placée sous le haut patronage de Son Excellence Abdelaziz Bouteflika, président de la République, marquant le renouveau de la Basilique Notre-Dame d´Afrique restaurée sous la maîtrise d´ouvrage de la wilaya d´Alger. « Notre-Dame d´Afrique » rouvrira pleinement ses portes sous de nouveaux habits.</p> <p>Le projet de restauration a débuté en novembre 2006. C´est un événement qui montre bien que l´Algérie n´est pas une terre antichrétienne. L´amitié islamo-chrétienne est une réalité de l´Algérie musulmane.</p> <p><strong>L´Algérie musulmane hospitalière</strong></p> <p>L´histoire est là pour témoigner que le peuple algérien musulman a toujours été hospitalier. Il fut et reste protecteur pour les croyants des autres religions du Livre. Il a différencié, en conformité avec les principes authentiques de sa religion, comme l´Emir Abdelkader l´a souvent rappelé, entre les chrétiens et le système colonial.</p> <p>Tout comme il sait différencier, aujourd'hui, entres des sectes nuisibles qui pratiquent le prosélytisme agressif et les catholiques paisibles. Sachant que nombre de prêtres, à leur tête le cardinal Duval, durant la guerre de Libération nationale, ont soutenu le peuple algérien pour son Indépendance et plus tard, lors des années de la tragédie nationale, fidèles, ils ont vécu solidairement avec lui.</p> <p>Il est important que des pays phares comme l´Algérie montrent le chemin, car, partout dans le monde, le recul du droit à la différence et du pluralisme est visible. L´histoire des monuments démontre pourtant que la symbiose sans syncrétisme est la marque des civilisations. Chaque culture emprunte à l´autre des traits universels ou spécifiques. L´architecture, l´art, et tous les domaines de la vie peuvent démontrer que toutes les cultures empruntent aux autres, tout en gardant leur génie propre.</p> <p>En 1858, l´évêque d´Alger, Pavy, qui correspondait avec l´Emir Abdelkader, fit commencer la construction de la basilique. L´évêque décéda en 1866 et fut inhumé dans le choeur de la basilique qui ne fut totalement achevée qu´en 1872, après quatorze ans de travaux. Une statue en bronze de la Vierge Marie symbolise ce temple catholique. L´architecte, Jean Eugène Fromageau, la construisit sur un plan dit byzantin, inspiré de la Basilique de Sainte-Sophie, à Istanbul, la surmontant d´une coupole pour respecter la dimension orientale du pays.</p> <p>Son plan offre la particularité d´être orienté avec le choeur au sud-ouest, au lieu de l´est habituellement. Construite sur le promontoire de Bologhine dominant la mer de 124 mètres, au nord d´Alger.</p> <p>La basilique est considérée comme le pendant d´une autre basilique en rive Nord de la Méditerranée, Notre-Dame-de-la-Garde à Marseille. En terre d´Afrique de l´Algérie musulmane hospitalière, c´est un monument religieux qui exprime symboliquement la fraternité islamo-chrétienne. Sur le fronton du mur de l´abside, derrière l´autel, on peut lire en arabe, en amazigh et en français : « Notre-Dame d´Afrique priez pour nous et pour les musulmans. »</p> <p>Dernière religion révélée qui se veut synthèse, confirmation et dépassement des révélations antérieures depuis Adam jusqu´à Jésus le Messie, fils de Marie, l´Islam apporte son éclairage et sa singularité définitifs pour la dernière phase de l´histoire de l´humanité.</p> <p>Aujourd'hui, que le monde dominant est en crise profonde, à cause du « culte du veau d´or », le consumérisme et des formes multiples d´extrémisme, d´idolâtrie et de violence, il est impérieux de dialoguer et de respecter la dignité humaine, bafouée par tant de dérives.</p> <p>Avoir œuvré ensemble pour restaurer un lieu de prière est un signe que le meilleur est encore possible. Après plus d´un siècle et demi d´existence et une période de manque d´entretien, la basilique dégradée par les vents marins et les tremblements de terre, surtout celui de mai 2003, a été restaurée grâce à un concours de bonnes volontés, algériennes, (wilaya d´Alger et entreprises publiques et privées), françaises (les collectivités locales de la région Provence-Alpes-Côte d´Azur, le département des Bouches-du-Rhône et la ville de Marseille) et de l´Union européenne, le tout sous l´égide de l´Etat algérien. La basilique a bénéficié ainsi d´une restauration d´envergure, supervisée sur le plan technique par un architecte marseillais Xavier David qui a mené celle de Notre-Dame de la Garde.</p> <p><strong>De l´espérance</strong></p> <p>Le plan de restauration a pu être opérationnel suite aux facilités accordées par les autorités algériennes et au concours des autres partenaires. L´État algérien ainsi que des entreprises algériennes et des filiales d´entreprises françaises en Algérie ont participé à ce montage fort encourageant. Les travaux de restauration ont été confiés à une entreprise française qui s´est associé des compétences algériennes.</p> <p>Un des points bénéfiques a été l´ouverture d´un chantier École, au profit de jeunes professionnels algériens, notamment issus de la Casbah, pour se former aux métiers de la restauration, de la taille de pierre et de la maçonnerie sur patrimoine ancien. Notre-Dame d´Afrique appartient à l´histoire, c´est un patrimoine commun à tous les Algériens, pas seulement aux chrétiens.</p> <p>Le dialogue des cultures, des religions et des civilisations est un chemin bénéfique pour tous. Chacun découvrant et appréciant l´autre, par l´interconnaissance, dans le respect de la différence appréhendée comme richesse. Le sens de l´ouvert et la pulsion de vie devant toujours l´emporter sur le repli. La mondialité et les défis communs appellent tous les peuples à échanger et à partager leurs expériences et aspirations.</p> <p>Au moment où au Moyen-Orient, à cause des politiques iniques d´agression et d´occupation, des actes inadmissibles sont perpétrés par des groupuscules contre des Arabes chrétiens et qu´en Occident, comme hier pour l´antisémitisme, la xénophobie et le sentiment antimusulman s´amplifient, la restauration de la Basilique Notre-Dame d´Afrique est un acte qui montre qu´il n´y a pas que de la violence, de l´intolérance et de l´inimitié dans le monde, mais aussi des signes de respect de l´altérité, de l´amitié et de l´espérance.</p> <p>Professeur des Universités Mail : intellectuels@yahoo.fr</p> <p>Mustapha CHÉRIF (*)</p> <p>Lire aussi l'article « Madame l'Afrique » se pare de ses plus beaux atours de Nadir Iddir dans El Watan du 14 décembre 2010.</p> <dl class='spip_document_79 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;width:120px;'> <dt><a href='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/IMG/pdf/El_Watan_ND_d_afrique_20101214.pdf' title='PDF - 170.9 ko' type="application/pdf"><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L52xH52/pdf-eb697.png' width='52' height='52' alt='PDF - 170.9 ko' style='height:52px;width:52px;' /></a></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:120px;'><strong>El Watan du 14.10.2010</strong></dt> </dl> <hr class="spip" /> <p>Dans le Figaro du 15 décembre 2010, sous la plume de Arezki Aït Larbi la restauration de la basilique est également présentée :</p> <p>Le Figaro Mercredi 15 décembre 2010</p> <p><strong>À Alger, la résurrection de Notre-Dame d'Afrique.</strong></p> <p>La basilique a été restaurée grâce une exceptionnelle coopération franco-algérienne.</p> <dl class='spip_document_80 spip_documents spip_documents_center'> <dt><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L497xH315/N_D_Afrique_le_figaro_15-12-10-1975e.jpg' width='497' height='315' alt='JPEG - 20.7 ko' style='height:315px;width:497px;' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:350px;'><strong>Notre Dame d'Afrique</strong></dt> <dd class='spip_doc_descriptif' style='width:350px;'>Dimanche dernier, une foule de fidèles et de dignitaires ont assisté à la cérémonie de réouverture de « Madame l'Afrique », à Alger. </dd> </dl> <p>MAGHREB. Liftée, maquillée, fortifiée, « Mme l'Afrique », comme l'appellent les Algérois, retrouve une seconde jeunesse, après avoir failli tomber en ruines. Construite au milieu du XIXe, la basilique Notre-Dame d'Afrique deviendra un symbole décrié de la conquête française qui consacre, pour le cardinal Lavigerie, « la victoire de la croix sur le croissant ». Avec le temps, et grâce à l'action sociale des Pères blancs, le monument s'impose peu à peu comme un sanctuaire de tolérance et de fraternité. Sur son parvis, qui offre une vue imprenable sur la baie d'Alger, la basilique reçoit chaque année plus de 100 000 visiteurs, en majorité des musulmans. Même durant les années de terreur islamiste au cours desquelles 18 prêtres catholiques ont été assassinés, une étrange baraka protégeait les lieux, pourtant nichés au cœur d'un quartier populaire.</p> <p>L'appel de Mgr Teissier Si l'édifice a résisté à la fureur des hommes, lézardes, fissures, corrosion des pierres et bris des vitraux sont autant de stigmates qui témoignent de l'outrage du temps. Depuis le séisme de mai 2003, ce joyau architectural, mélange d'inspiration romane, byzantine et mozarabe menaçait de s'écrouler. Miracle, l'appel au secours de WF Teissier, alors archevêque d'Alger, sera entendu de part et d'autre de la Méditerranée. Les gouvernements algérien et français, l'Union européenne, la région Paca, le conseil général des Bouches du Rhône, la mairie de Marseille, des entreprises et des mécènes des deux pays apportent leur obole. En quelques mois, le montage financier est bouclé. Coût de l'opération : plus de 5 millions d'euros.</p> <p>La wilaya (préfecture) d'Alger qui a assuré la maîtrise d'ouvrage, confie les travaux à une entreprise d'Avignon, qui s'installe dès juillet 2005, pour sécuriser le site. Après la mise aux normes antisismiques, commence la partie artistique de la restauration. Les voûtes des 4 clochetons et du campanile sont démontées ; les pierres sont numérotées, copiées, avant d'être remontées comme un puzzle. Les parements des façades sont réparés et nettoyés ; sur le chantier, 28 jeunes Algériens sont formés aux métiers du patrimoine. Les 46 vitraux, déjà soufflés par le bombardement d'avril 1943, revivent dans l'atelier d'un maître verrier de Marseille. La statue de la Vierge en terre cuite endommagée, est reconstruite en pierre.</p> <p>Lundi, musulmans et chrétiens ont célébré « ce symbole de la coopération entre l'Algérie et la France, entre le nord et le sud de la Méditerranée ». Mgr Ghalib Bader, archevêque d'Alger depuis 2008, plaide pour « une Algérie fraternelle, riche de sa diversité ». Aux côtés d'élus de Provence et de dignitaires catholiques et musulmans, Bouabdellah Ghoulamah, le ministre algérien des Affaires religieuses, et Abdelaziz Belkhadem, patron du FLN et ministre d'État sont de la cérémonie et prônent la liberté de culte.</p> <p>La veille, en Kabylie, quatre chrétiens ont été condamnés à 2 mois de prison avec sursis ; ils avaient « créé un lieu de culte sans autorisation ».</p> <hr class="spip" /> <p>« Madame l'Afrique » article de Mehdia Belkadi. Photos : B. Souhil weekend@elwatan.com publié dans El Watan du vendredi 17 octobre 2010.</p> <p>Paroles d'officiels « Le monde est souvent confronté à l'individualisme. L'homme a besoin de trouver des havres de paix et des espaces de dialogue. Notre-Dame d'Afrique doit faire partie de ces hauts lieux dans lesquels l'homme peut se réconcilier avec lui-même d'abord, ensuite avec l'Homme et avec Dieu », Ghaleb Bader, archevêque d'Alger.</p> <p>« Il n'y a aucune forme de restriction dans la pratique religieuse ni aucune distinction entre les musulmans et les chrétiens. Toutes les parties sont tenues de respecter les lois et la législation relative à la pratique religieuse. » Abdelaziz Belkhadem, ministre d'Etat, représentant officiel du président de la République.</p> <dl class='spip_document_82 spip_documents spip_documents_center'> <dt><a href='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/IMG/pdf/El_Watatan_17-12-2010_4_.pdf' title='PDF - 765.5 ko' type="application/pdf"><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L52xH52/pdf-eb697.png' width='52' height='52' alt='PDF - 765.5 ko' style='height:52px;width:52px;' /></a></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:120px;'><strong>El Watan 17 décembre 2010 Madame l'Afrique</strong></dt> <dd class='spip_doc_descriptif' style='width:120px;'>article de Mehdia Belkadi </dd> </dl></div> CR des rencontres thématiques pour favoriser l'insertion scolaires des enfants handicapés en Algérie http://lavoiecherif.miages-djebels.org/spip.php?article10 http://lavoiecherif.miages-djebels.org/spip.php?article10 2010-11-14T17:11:12Z text/html fr Saïd HAMOUM La scolarisation des élèves handicapés dans le milieu scolaire ordinaire est un principe de droit. Le recours à des établissements spécialisés ou à des services médico-sociaux n'intervient que de façon subsidiaire, complémentaire. Le contact mutuel des enfants dits normaux et des enfants handicapés est d'ailleurs considéré par les spécialistes comme un gain des deux côtés : les uns apprennent l'attention, le respect aux autres, ces derniers progressent plus vite dans leurs acquisitions. Les débats qui (...) - <a href="http://lavoiecherif.miages-djebels.org/spip.php?rubrique4" rel="directory">Djebels solidarités handicap</a> <div class='rss_texte'><p>La scolarisation des élèves handicapés dans le milieu scolaire ordinaire est un principe de droit. Le recours à des établissements spécialisés ou à des services médico-sociaux n'intervient que de façon subsidiaire, complémentaire. Le contact mutuel des enfants dits normaux et des enfants handicapés est d'ailleurs considéré par les spécialistes comme un gain des deux côtés : les uns apprennent l'attention, le respect aux autres, ces derniers progressent plus vite dans leurs acquisitions.</p> <p> Les débats qui s'en sont suivis ont été enrichissants. Lors de ses interventions Thierry Martinez semblait, d'ailleurs optimiste quant à la réussite de ce projet. écrit notre ami Kamel KACI en rendant compte dès e 15 octobre 2010 de ces journées journées denses dans son article paru dans Bouzeguène-société, Projet « Insertion scolaire des enfants handicapés » au centre psychopédagogique de Bouzeguène. <a href='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/Bouzeguene, (BMS) -http:/bouzeguene.voila.net/octobre2010_15_handicap.html' class='spip_url spip_out'>Bouzeguene, (BMS) -http://bouzeguen...</a></p> <dl class='spip_document_69 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;width:120px;'> <dt><a href='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/IMG/pdf/__www-elwatan-com_dyn_imprimer-php_link=http_3A_2F_2Fwww-e-2.pdf' title='PDF - 32.3 ko' type="application/pdf"><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L52xH52/pdf-eb697.png' width='52' height='52' alt='PDF - 32.3 ko' style='height:52px;width:52px;' /></a></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:120px;'><strong>Journées d'études sur l'insertion des enfants handicapés à Bouzeguène.</strong></dt> <dd class='spip_doc_descriptif' style='width:120px;'>Article de Lies Adli publié dans El Watan le 10.11.10. </dd> </dl> <p>Même écho dans l'artice publié dans El Watan du 10 novembre par Lies Adli.</p> <p>Nous remercions Claude d'héberger le compte rendu plus complet rédigé par notre association qui en organisant de telles journées de travail sans nul doute contribue à faire changer les regards et à faciliter à terme le mieux vivre ensemble.</p> <p><strong></p> <h3 class="spip">COMPTE RENDU Des JOURNEES du 09 AU 14 Octobre 2010 au Centre Médico-Pédagogique de Bouzeguène.</h3> <p> </strong> par <span class='spip_document_73 spip_documents spip_documents_center'> <img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L218xH200/Alha_logo_320x200_-65f7c.jpg' width='218' height='200' alt="" style='height:200px;width:218px;' /></span> l'Association des Handicapés et Leurs Amis de la Daïra de Bouzeguene</p> <p>Agrément n°12 DRAG/SRG/BEA du 03.02.2001</p> <p>Bouzeguene Centre, Tizi-Ouzou, Algérie</p> <p>Tél/Fax/Rep : 0 26 34 06 42 / 06 63 38 26 73</p> <p>Email : handibouzeguene@yahoo.fr</p> <p> <strong>ACCUEIL et OUVERTURE </strong> par :</p> <p><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif' width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Mr HAMOUM Saïd, Président : l'Association des Handicapés et Leurs Amis de la Daïra de Bouzeguene. <br /><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif' width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Melle SAIBI Naima, Directrice du CMP de Bouzeguene. <br /><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif' width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Melle HAMOUM Baya, Coordinatrice du Projet Éducation Pour Tous <br /><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif' width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Mr MARTINEZ Thierry, Consultant du projet, Directeur d'un Institut Médico-Educatif, d'un Établissement de Services d'Aide par le Travail et d'un Foyer d'Hébergement à Besançon en France.</p> <p><strong>PRESENTATION et CONTEXTE</strong></p> <p>Nous sommes actuellement, et depuis neuf ans, engagés dans une démarche d'accompagnement et de soutien à 1025 enfants, adolescents et adultes en déficience mentale, physique et ou sensorielle résidant dans la Daïra de Bouzeguene. L'appui aux personnes handicapées et à leurs familles se faisait de plusieurs manières : Aide dans les démarches administratives, soutien psychologique, secours aux plus démunis. Les réponses aux vastes problèmes ne sont pas simples notamment en ce milieu rural. De ce fait, l'association a cherché à éveiller les consciences, à sensibiliser les citoyens, élus et les pouvoirs politiques.</p> <p>En 2008, nous avons fait le choix de travailler prioritairement en faveur de l'éducation des enfants en situation de handicap mental. Effectivement, depuis, nous assurons la gestion d'un centre Médico-Pédagogique créé grâce à l'appui financier de la Communauté Européenne et de l'Agence de Développement Social, via ONGII, projet d'appui aux associations algériennes. Aujourd'hui, ce centre accueille une quarantaine d'enfants issus des Daïras de Bouzeguene et d'Azazga pour une prise en charge éducative et/ou thérapeutique (orthophonique, psychologique et psychomotricienne). Leurs familles, également, bénéficient d'un appui. À cette occasion, elles sont informées des techniques et méthodes de prise en charge de leurs enfants.</p> <p>L'inquiétude de notre association est de garder un avenir ouvert, à l'accueil de chaque enfant. De ce fait, nous avons élaboré un travail de recherche sur « les modalités possibles d'insertion scolaire de 15 enfants porteurs de handicap mental ». Le projet a bénéficié de l'appui de Handicap International et de l'Institut Médico-Éducatif Arc en ciel de Besançon. Suite à l'étude, le centre dispose actuellement d'un dispositif d'appui aux enfants scolarisés en déficience et à risque d'exclusion.</p> <p>Et c'est de ce souci d'améliorer les conditions de vie, d'accès à l'environnement scolaire aux enfants en situation d'handicap physique, mental et ou sensoriel que nous menons, actuellement, une étude qualitative sur les obstacles et facilitateurs liés à leur insertion scolaire. Les résultats et les recommandations serviront de base pour développer des actions inclusives à Bouzeguene et ou à Azazga. Le projet, s'étend sur une période de 3 ans, est mené en partenariat avec Handicap International, l'association des parents d'enfants infirmes moteurs d'origine cérébrale (APIMC) de Sétif ; l'Association nationale de soutien aux personnes handicapées, El Baraka d'Ain Taya.</p> <p><strong>RENCONTRES DU SAMEDI 09/10/2010</strong></p> <p>I BENEFICIAIRES : Inspecteurs, directeurs et enseignants de Bouzeguene et Azazga.</p> <p>II CONSTAT : OBSTACLES ET POTENTIALITES</p> <p>Mis en place par l'éducation nationale, le dispositif de classe adaptée a été pensé notamment pour répondre aux besoins des enfants ayant un handicap mental. En Algérie le dispositif est très peu répandu du fait de la suppression des postes d'enseignant d'adaptation. Alors que certains de nos enseignants se retrouvent perplexes face à leur accueil, un appui tel que l'alternance entre l'enseignement ordinaire et spécialisé, les supports éducatifs adaptés et le recours aux professionnels du handicap éducateur spécialisé, orthophoniste, psychologue et auxiliaire de vie scolaire leurs seraient d'une grande utilité.</p> <p>Néanmoins aujourd'hui beaucoup de nos enseignants rencontrés adoptent des attitudes positives envers ces enfants. Et souhaitent échanger avec les professionnels du Centre de Bouzeguene. En outre, la baisse des effectifs en classe, 10 élèves en moyenne, pourrait permettre un véritable travail de partenariat avec l'Éducation Nationale.</p> <p>III PERSPECTIVES ET ENGAGEMENTS</p> <p>Mettre en place des espaces de dialogue, d'échange entre les professionnels du handicap et les enseignants pour travailler en réseaux en vue de mutualiser leurs compétences. Travailler en partenariat sur la base du Projet personnalisé de scolarisation de l'enfant accueilli à l'école ou au centre. Cette démarche contribuera à la construction de passerelles en vue d'une meilleure prise charge.</p> <p><strong>RENCONTRES DU DIMANCHE 10/10/2010</strong></p> <p>I BENEFICIAIRES : Professionnels des Centres Médico-Pédagogique de la région.</p> <p>II CONSTAT : OBSTACLES ET POTENTIALITES</p> <p>En Algérie, l'éducation des Enfants en Situation de Handicap Mental est essentiellement assurée par le secteur de l'enseignement spécialisé (qui dépend du ministère de la solidarité). Non seulement la majorité de ces enfants est orientée vers les établissements spécialisés, mais les deux milieux restent très cloisonnés. De plus, ces centres spécialisés sont très peu répandus et à capacité d'accueil très limitée. Et leurs conditions d'accès sont souvent difficiles.</p> <p>Dans la willaya de Tizi-Ouzou, 4/5 des centres sont associatifs. Ces derniers perçoivent de la CNAS un prix de jour qui souvent ne couvre même pas les besoins élémentaires des enfants accueillis notamment en soins. Et il faut attendre des mois voir des années pour en bénéficier. Par ailleurs, les éducateurs sont souvent psychologues de formation. Et les associations ne peuvent leur assurer une formation vu leur instabilité. La durée de leurs contrats avec la DAS n'est, en effet, que de deux ans.</p> <p>Néanmoins, les institutions sont impliquées dans la gestion de certaines activités des centres associatifs notamment dans la gestion du personnel par la solidarité et/ou par la CNAS (prix de jour), du transport par certaines communes et des bâtiments, souvent, attribués par l'éducation.</p> <p>III PERSPECTIVES ET ENGAGEMENTS</p> <p>Impliquer davantage les institutions (DAS, CNAS, DE, DSP) dans la gestion des centres associatifs. Mettre en place des espaces d'échange entre professionnels des centres étatiques et ou associatifs de la région afin d'uniformiser les pratiques et la méthodologie de travail.</p> <p><strong>FORMATION DU LUNDI 11/10/2010 </strong></p> <p>I BENEFICIAIRES : Professionnels du CMP de Bouzeguene.</p> <p>II DEROULEMENT : Élaboration des projets éducatifs individuels des enfants accueillis.</p> <p><strong>RENCONTRES DU MARDI 12/10/2010</strong></p> <p>I BENEFICIAIRES</p> <dl class='spip_document_59 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;width:320px;'> <dt><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L320xH180/Rencontre_12-10-10_a_320x200_-1e697.jpg' width='320' height='180' alt='JPEG - 40.1 ko' style='height:180px;width:320px;' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:320px;'><strong>Rencontres thématiques pour favoriser l'insertion scolaire des enfants en situation de handicap en Algérie</strong></dt> </dl> <p><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif' width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Santé : Directeur de l'EPSP d'Azazga, Médecins des Unité de Dépistage Scolaire, Médecins et Dentistes privés de Bouzeguene, Unité d'Ecoute de Proximité=ADS de Beni-Douala</p> <dl class='spip_document_60 spip_documents spip_documents_right' style='float:right;width:320px;'> <dt><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L320xH180/Rencontre_12-10-10_b_320x200_-2a03c.jpg' width='320' height='180' alt='JPEG - 43.2 ko' style='height:180px;width:320px;' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:320px;'><strong>Rencontres thématiques du mardi 10 octobre 2010</strong></dt> </dl> <p><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif' width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Autorités, Associations : Présidents des APC de Bouzeguene et d'Azazga, 3 responsables des Services Sociaux de Bouzeguene, d'Azazga et d'Ait Ziki. Association de Personnes Handicapées Espoir de Mekla, Association des Non Voyant Ben-yanni, Association de parent d'Enfants Inadaptés mentaux de DBK et Association de la Défense, de l'Éducation et de la Formation et de l'Insertion des Enfants Inadaptés Mentaux-Aoukas,</p> <p>II CONSTAT : OBSTACLES ET POTENTIALITES</p> <p>Le plus souvent, les enfants arrivent au niveau des centres à un âge avancé. En effet, ils sont gardés à l'école jusqu'à l'âge de 16 ans sans aucune progression scolaire. Et ou, ils se voient sans mesures d'appui et sur le plan médical (psychiatrie) et sur le plan éducatif (centre spécialisé, classe adaptée et ou suivi à domicile). Il est apparu très rapidement le besoin d'échanger autour du diagnostic précoce de ces enfants. Les volontés existent de la part des différents acteurs intervenants notamment de l santé scolaire pour améliorer la communication, pour un diagnostic précoce, orientation adaptée et un suivi approprié.</p> <p>III PERSPECTIVES ET ENGAGEMENTS</p> <p>EPSP : Aménager une salle de soins au niveau du Centre Médico-Pédagogique de Bouzeguene. Assurer des consultations médicales régulières aux enfants accueillis. Travailler en partenariat avec le CMP de Bouzeguene en vue d'un diagnostic précoce et éventuel suivi médical adapté. Mise en place d'un comité local constitué de l'Association des Handicapés et Leurs Amis de la Daïra de Bouzeguene, Président d'APC de Bouzeguene, Directeur de l'EPSP d'Azazga,</p> <p><strong>RENCONTRES DU MERCREDI 13/10/2010 </strong></p> <p>I BÉNÉFICIAIRES : 38 PARENTS</p> <dl class='spip_document_61 spip_documents spip_documents_right' style='float:right;width:320px;'> <dt><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L320xH180/Rencontre_12-10-10_c_320x200_-9f42a.jpg' width='320' height='180' alt='JPEG - 24.6 ko' style='height:180px;width:320px;' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:320px;'><strong>Rencontres thématiques. La rencontre avec les parents. </strong></dt> </dl> <p>II CONSTAT : OBSTACLES ET POTENTIALITES</p> <dl class='spip_document_62 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;width:320px;'> <dt><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L320xH180/Rencontre_12-10-10_d_320x200_-75e90.jpg' width='320' height='180' alt='JPEG - 35.5 ko' style='height:180px;width:320px;' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:320px;'><strong>Rencontres thématiques. La rencontre avec les parents au Centre Médico-Pédagogique de Bouzeguène</strong></dt> </dl> <p>Beaucoup de parents méconnaissent totalement les prestations, offertes par la solidarité et ou par l'assurance, auxquelles leurs enfants ouvrent droit. Ainsi, nombreux ceux qui n'ont pas accès aux prestations sociales (Pension/AFS) aux appareillages et aux soins de base et/ou de suivi en orthophonie, en psychologie et ou en rééducation fonctionnelle.</p> <p>Le cout revient trop élevé pour être pris en charge par les familles. Et certains produits ne sont pas pris en charge par l'assurance (couches). De ce fait, ces enfants se retrouvent à l'écart de tout dispositif de prise en charge, même éloigné de toute considération scolaire. Néanmoins, leurs parents sont engagés à accompagner l'éducation de leurs enfants.</p> <p>III. PERSPECTIVES ET ENGAGEMENTS</p> <p>Mettre en place des espaces de rencontre entre les parents. Accompagner individuellement les parents en difficultés en vue d'un suivi approprié.</p> <p><strong>RENCONTRES DU JEUDI 14/10/2010</strong></p> <p>I BENEFICIAIRES : CNAS : Directeur+ Chef Service Prestations, Directeur de l'ONAAPH, Président de l'APC de Bouzeguene, DAS : Chef de servie des Établissements Spécialisés et la Chargée de la pédagogie, Mr BELKASMI, Député, 2 représentants de l'EPSP d'Azazga et de Handicap International (la Chef de projet, la Coordinatrice).</p> <p>II. CONSTAT : BILAN ET RESTITUTION DU TRAVAIL DE LA SEMAINE</p> <p>III. PERSPECTIVES ET ENGAGEMENTS L'élaboration de nos divers objectifs a interpellé avec pertinence la conscience et le coeur des présents. Et chacun à sa façon semble vouloir s'engager dans cette démarche initiée par l'Association des Handicapés de Bouzeguene. Toutefois, l'assistance a souligné l'importance de joindre les responsables en charge du secteur de l'éducation, partenaire indispensable dans la réussite du projet. Toute la question se résume à mieux communiquer avec les différents services à faire le cap et à passer à l'action.</p> <dl class='spip_document_66 spip_documents'> <dt><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L320xH180/Rencontre_12-10-10_g_320x200_-53072.jpg' width='320' height='180' alt='JPEG - 42 ko' style='height:180px;width:320px;' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:320px;'><strong>Rencontres thématiques du jeudi 14 octobres</strong></dt> </dl> <dl class='spip_document_64 spip_documents spip_documents_center'> <dt><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L320xH180/Rencontre_12-10-10_f_320x200_-0c7f6.jpg' width='320' height='180' alt='JPEG - 36.7 ko' style='height:180px;width:320px;' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:320px;'><strong>Rencontres thématiques du jeudi 14 octobres. La rencontre avec les élus, les Institutions, et les spécialistes.</strong></dt> </dl> <dl class='spip_document_63 spip_documents'> <dt><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L320xH180/Rencontre_12-10-10_e_320x200_-12580.jpg' width='320' height='180' alt='JPEG - 36.2 ko' style='height:180px;width:320px;' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:320px;'><strong>Rencontres thématiques du jeudi 14 octobres. La rencontre avec les élus, les Institutions, et les spécialistes.</strong></dt> </dl> <dl class='spip_document_70 spip_documents spip_documents_center'> <dt><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L320xH180/Rencontre_12-10-10_h_320x200_-9f815.jpg' width='320' height='180' alt='JPEG - 39.1 ko' style='height:180px;width:320px;' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:320px;'><strong>Rencontres du jeudi 14.10.2010</strong></dt> </dl> <p>Saïd HAMOUM</p> <p>Président.</p> <hr class="spip" /> <p><strong>Le CR est disponible au format pdf</strong></p> <hr class="spip" /> <p>En complément voici un diaporama reçu dernièrement par Internet. Merci Micheline pour la présentation de cet article de coeur.</p> <dl class='spip_document_75 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;width:120px;'> <dt><a href='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/IMG/ppt/Shay__enfant-autiste_.ppt' title='PowerPoint - 411 ko' type="application/vnd.ms-powerpoint"><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L52xH52/ppt-db89b.png' width='52' height='52' alt='PowerPoint - 411 ko' style='height:52px;width:52px;' /></a></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:120px;'><strong>Shay enfant autiste</strong></dt> </dl> <hr class="spip" /> <p>En complément encore un diaporama super pour son message d'espoir et d'énergie.</p> <dl class='spip_document_77 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;width:120px;'> <dt><a href='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/IMG/ppt/Nick_Vujicic-3-.ppt' title='PowerPoint - 1.7 Mo' type="application/vnd.ms-powerpoint"><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L52xH52/ppt-db89b.png' width='52' height='52' alt='PowerPoint - 1.7 Mo' style='height:52px;width:52px;' /></a></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:120px;'><strong>Nick Vujicic l'enfant sans bras et sans jambe ! Une histoire incroyable .</strong></dt> <dd class='spip_doc_descriptif' style='width:120px;'>Mon père pensait que je ne survivrais pas longtemps -mais les examens médicaux montrèrent -que j'étais en parfaite santé, -sauf qu'il me manquait quelques membres. —Mes parents étaient très inquiets, -se demandant quel serait mon avenir </dd> </dl></div> Grand témoin - l'Eglise dans les conflits http://lavoiecherif.miages-djebels.org/spip.php?article9 http://lavoiecherif.miages-djebels.org/spip.php?article9 2010-11-07T19:37:24Z text/html fr Gilles Nicolas Depuis que je suis prêtre, ma conviction a toujours été aussi que l'Eglise d'Algérie était au cœur de problèmes d'importance majeure pour toute une partie du monde. Ce n'est pas parce que l'importance numérique de la présence chrétienne n'a cessé de diminuer que cette conviction pour moi a diminué. Je pense que l'Algérie, qui sort d'un système économique dirigiste, comme d'autres pays, et qui s'achemine difficilement vers la concurrence, la libre entreprise, vers l'économie de marché, connaît les mêmes (...) - <a href="http://lavoiecherif.miages-djebels.org/spip.php?rubrique5" rel="directory">Le souffle de l'Atlas</a> <div class='rss_texte'><p>Depuis que je suis prêtre, ma conviction a toujours été aussi que l'Eglise d'Algérie était au cœur de problèmes d'importance majeure pour toute une partie du monde. Ce n'est pas parce que l'importance numérique de la présence chrétienne n'a cessé de diminuer que cette conviction pour moi a diminué. Je pense que l'Algérie, qui sort d'un système économique dirigiste, comme d'autres pays, et qui s'achemine difficilement vers la concurrence, la libre entreprise, vers l'économie de marché, connaît les mêmes difficultés que bien d'autres pays. Mais s'y ajoute l'enjeu de la rencontre des cultures, du dialogue des religions, de la présence des immigrés d'origine maghrébine en France… Il y a le problème de l'Islam, confronté aux questions de la modernité, les questions intellectuelles, politiques, juridiques, d'une société en crise. Il y a une jeunesse nombreuse, à la recherche de repères et de sens. Personnellement, d'ailleurs, j'ai toujours trouvé plus intéressant d'être dans une société en crise, à la recherche de sens, que dans une société qui vit comme elle a vécu depuis plusieurs siècles, sans se poser de questions. Il y a des pays où c'est comme cela, mais ce n'est pas là que j'aime le mieux vivre. Ma conviction aussi, c'est que les choix qui ont été faits par l'Eglise en Algérie ne pouvaient pas être différents.</p> <dl class='spip_document_52 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;width:233px;'> <dt><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L233xH200/56_htmlarea_perso_10483_0-5b6a0.jpg' width='233' height='200' alt='JPEG - 13.3 ko' style='height:200px;width:233px;' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:233px;'><strong>Le Père Gilles Nicolas</strong></dt> </dl> <dl class='spip_document_54 spip_documents spip_documents_right' style='float:right;width:120px;'> <dt><img src='http://lavoiecherif.miages-djebels.org/local/cache-vignettes/L92xH280/P6-012-f3d91.jpg' width='92' height='280' alt='JPEG - 10.6 ko' style='height:280px;width:92px;' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:120px;'><strong>le Cardinal Duval. Alger 1960</strong></dt> </dl> <p>Le Cardinal Duval disait souvent que l'Eglise n'a pas sa fin en elle-même, autrement dit, elle n'a pas pour but en premier lieu de développer ses effectifs, de sacramentaliser. Elle est ici – et cela, Monseigneur Duval l'a vécu depuis son arrivée comme évêque de Constantine – au service de l'Algérie, du peuple d'Algérie, de la société tout entière, de la paix, de l'humanité.</p> <hr class="spip" /> <p>Conférence donnée au cours de la session 2002 des Semaines Sociales de France, " La violence, Comment vivre ensemble ? par le Père GILLES NICOLAS, vicaire épiscopal à Alger, économe diocésain, aumônier des étudiants d'Afrique sub-saharienne.</p> <p>le texte provient du site Semaines sociales de France <a href="http://www.ssf-fr.org/56_p_12836/grand-temoin-l-eglise-dans-les-conflits.html" class='spip_url spip_out' rel='external'>http://www.ssf-fr.org/56_p_12836/gr...</a></p> <p>J'ai bien conscience qu'un certain nombre d'entre vous sont déçus de ne pas trouver Monseigneur Teissier, qui m'avait demandé en août si j'étais disposé à le remplacer. En consultant le programme et la liste des intervenants, j'en avais conclu que je n'avais pas la pointure et l'envergure pour le remplacer. Mais, comme il est revenu à la charge par la suite, je me suis laissé convaincre. J'ai tout de même l'avantage de faire ce qu'il n'aurait pas pu faire, la présentation de son dernier livre, qui est, à mon avis, le plus intéressant de ceux qu'il a écrits : Chrétiens en Algérie, un partage d'espérance. Vous trouverez là tout ce que je pourrais vous dire, parce que c'est un livre qui est écrit en grande partie à partir de témoignages, de lettres qu'il a reçues, après les épreuves que nous avons traversées. Evidemment, tous ces témoignages de solidarité qui émanent de musulmans l'ont beaucoup marqué et aidé à tenir le coup dans une période extrêmement difficile.</p> <p>J'ai aussi souhaité que l'on précise, en me présentant, que j'étais aumônier des étudiants, parce que nous avons beaucoup d'étudiants originaires d'Afrique sub saharienne, d'une trentaine de pays différents. Je suis très proche d'eux par la force des choses, par ma fonction d'économe diocésain, par le fait que je communique souvent avec eux par le courrier électronique. Ils viennent parfois de villages de leur pays où il n'y a pas d'électricité. C'est pourquoi, pour bon nombre d'étudiants, l'Algérie est un pays moderne, doté d'infrastructures, développé, et un havre de paix…Beaucoup évidemment appartiennent à des pays qui ont connu des violences aussi graves qu'en Algérie. D'ailleurs, deux étudiants rwandais chrétiens sont actuellement en prison à Alger parce qu'ils ont poignardé un étudiant burundais dans sa chambre, lequel est parti pendant l'été avec un visa pour Taizé et a demandé l'asile politique en Belgique. Il n'est donc pas revenu. Aucun d'entre eux n'a été victime de violences du fait des islamistes pendant les années sombres 1993, 1994, 1995…</p> <p>Le premier point, c'est une question que l'on m'a souvent posée ces dernières années : "pourquoi restez-vous en Algérie, puisque l'Eglise n'est plus acceptée là-bas, puisque vous ne pouvez pas parler. Vous êtes une Eglise du silence, quels fruits cela peut-il porter ?". Ce discours ne m'a jamais ébranlé. J'ai toujours été persuadé que, comme l'a dit Monseigneur Claverie, l'évêque d'Oran assassiné dans un attentat en 1996, qui avait été mon prédecesseur comme Directeur du Centre d'Etudes Diocésain d'Alger, il est normal que l'Eglise soit dans une situation de conflit. J'allais presque dire que les situations de conflit sont normales. Si vous lisez la Bible, vous en trouverez quelques-unes ! Et toute la Bible est écrite dans un contexte de conflit. Le Père Claverie disait qu'il fallait que l'Eglise soit présente sur les zones de fracture. Il était originaire d'Algérie, qui est un pays à grands risques sismiques.</p> <p>Bien sûr, nous n'avons pas la vocation du martyre, aucun d'entre nous ne l'a, et pas plus les moines de Tibhirine, dont j'étais très proche. Je peux citer une réflexion qui avait été faite à Monseigneur Teissier, et qui l'avait grandement décontenancé. Il cherchait désespérément à assurer le renouvellement de notre communauté, et dans ses voyages, il contactait des groupes, des mouvements, assez nouveaux d'inspiration. L'un d'entre eux, je ne dirai pas lequel, lui disait :"écoutez, nous n'allons pas aller en Algérie maintenant, parce que nous avons beaucoup trop de respect de la vie humaine". Monseigneur Teissier en était resté pantois, disant : "Mais nous avons, nous aussi, le respect de la vie humaine. D'ailleurs, les religieux et les religieuses qui ont traversé cette période n'ont jamais subi la moindre pression de la part de leurs supérieurs. Au contraire, nous nous sommes toujours assurés qu'ils étaient libres, personnellement et individuellement, et qu'ils ne restaient pas là uniquement par obéissance à leurs supérieurs. Mais je crois que dans une période de grave crise, comme celle qu'a traversée l'Algérie, l'Eglise avait une parole à dire, et cette parole, c'était principalement sa présence aux côtés des frères dont nous partagions les difficultés".</p> <p>Je pense pouvoir dire, maintenant que nous avons traversé la période la plus grave, que cette présence a considérablement rapproché l'Eglise d'Algérie de la population, dans toutes ses couches, et que l'Eglise d'Algérie est considérée comme une réalité du pays, et non pas comme une survivance d'une présence coloniale. J'ai toujours cru que la présence d'une communauté chrétienne, solidaire de l'Algérie dans les difficultés, avait une extrême importance, et pour l'Algérie elle-même, et pour l'Eglise universelle. C'est peut-être une idée un peu prétentieuse, parce que nous sommes un tout petit nombre, mais je pense que cette présence a une signification, comme d'ailleurs la présence de moines à Tibhirine, qui n'étaient que sept, alors qu'ils venaient de l'ordre cistercien, normalement très nombreux.</p> <p>Cette présence avait une très grande importance pour l'ordre cistercien tout entier, et c'est ce qu'avait bien compris Dom Bernardo Oliveira, qui est l'Abbé Général des Trappistes et qui était venu à Tibhirine. Ce qui m'a renforcé dans la conviction de l'importance de cette présence, ce sont les amitiés en provenance d'Algériens musulmans qui n'ont cessé de nous dire, à toutes les périodes, qu'ils avaient besoin de cette présence. Je suis sûr que ces témoignages continuels d'amis musulmans ont beaucoup aidé Monseigneur Duval à vivre ces épreuves. Le Cardinal Duval est mort le jour où on a retrouvé les restes des moines de Tibhirine. Mais il avait appris leur assassinat quelques jours avant et il avait dit - c'est une de ses dernières paroles, je crois - : "Je meurs crucifié". Il avait déjà perdu son auxiliaire et grand ami Monseigneur Jacquier, assassiné lui aussi, pratiquement à la porte de l'archevêché, en 1976, je crois. Toutes ces épreuves, il les a vécues comme autant de coups de poignard qui lui étaient assenés. Il était à la retraite à ce moment-là et ses amis algériens le soutenaient. Le président Bouteflika a dit dans un de ses discours, en Espagne, qu'il demanderait la canonisation de Monseigneur Duval. Cela nous a fait sourire, mais il y a une rue Monseigneur Duval, et, même s'il ne fait pas l'unanimité parmi les Algériens, un grand nombre de gens tiennent tout de même chaque année, à l'anniversaire de sa mort, à faire une manifestation en mémoire de celui qu'ils considèrent comme un grand ami de l'Algérie. Monseigneur Teissier aussi a eu besoin de cette amitié, et nous en avons tous besoin.</p> <p>On m'a présenté comme le curé de Médéa. Quand je suis arrivé à Médéa, il n'y avait déjà presque plus de paroissiens, et trois ans après mon arrivée, il n'y en avait plus du tout. Ce sont évidemment des amis algériens musulmans que je rencontrais tous les jours, et ensemble nous commentions l'évolution des choses. Je partageais leurs valeurs, leurs joies et leurs peines. Ils avaient la même espérance pour ce pays. Chrétiens en Algérie, un partage d'espérance, c'est vraiment ce que nous avons vécu. En ce moment, à cette heure-ci, je suis sûr que Monseigneur Teissier doit être dans une famille algérienne, en train de partager le repas de rupture du jeûne du soir de Ramadan, car le nombre de soirées du Ramadan est limité, et son agenda est absolument rempli.</p> <p>Depuis que je suis prêtre, ma conviction a toujours été aussi que l'Eglise d'Algérie était au cœur de problèmes d'importance majeure pour toute une partie du monde. Ce n'est pas parce que l'importance numérique de la présence chrétienne n'a cessé de diminuer que cette conviction pour moi a diminué. Je pense que l'Algérie, qui sort d'un système économique dirigiste, comme d'autres pays, et qui s'achemine difficilement vers la concurrence, la libre entreprise, vers l'économie de marché, connaît les mêmes difficultés que bien d'autres pays. Mais s'y ajoute l'enjeu de la rencontre des cultures, du dialogue des religions, de la présence des immigrés d'origine maghrébine en France… Il y a le problème de l'Islam, confronté aux questions de la modernité, les questions intellectuelles, politiques, juridiques, d'une société en crise. Il y a une jeunesse nombreuse, à la recherche de repères et de sens. Personnellement, d'ailleurs, j'ai toujours trouvé plus intéressant d'être dans une société en crise, à la recherche de sens, que dans une société qui vit comme elle a vécu depuis plusieurs siècles, sans se poser de questions. Il y a des pays où c'est comme cela, mais ce n'est pas là que j'aime le mieux vivre. Ma conviction aussi, c'est que les choix qui ont été faits par l'Eglise en Algérie ne pouvaient pas être différents.</p> <p>Le Cardinal Duval disait souvent que l'Eglise n'a pas sa fin en elle-même, autrement dit, elle n'a pas pour but en premier lieu de développer ses effectifs, de sacramentaliser. Elle est ici – et cela, Monseigneur Duval l'a vécu depuis son arrivée comme évêque de Constantine – au service de l'Algérie, du peuple d'Algérie, de la société tout entière, de la paix, de l'humanité. Nous n'avons pas pour but de défendre des positions. En tant qu'économe diocésain, je pourrais me battre jour et nuit pour essayer de conserver des positions, c'est-à-dire des immeubles, des droits…Je le fais bien un peu, mais ce n'est pas ce qui m'intéresse le plus, ce n'est pas l'axe de mon sacerdoce. Quand j'étais enseignant au lycée de Médéa, si je déplorais la montée en puissance du fondamentalisme musulman - parce que l'on a senti sa montée en puissance – ce n'est pas tellement parce que certains élèves encouragés en sous-main par des professeurs assez pernicieux faisaient tout pour m'être désagréables, par exemple en écrivant au tableau des versets du Coran qui attaquent les chrétiens. Ce qui me gênait le plus, c'étaient les conséquences sur leur esprit critique, sur leur liberté de pensée, c'était l'abdication de leur intelligence. Le fondamentalisme, c'est cela. C'était aussi cette agressivité qu'on laissait se développer chez eux, cette certitude qu'"étendre l'étendard de l'Islam ", pour reprendre une formule arabe, c'était écraser les autres. J'ai pu entendre un grand nombre d'homélies provenant de la mosquée voisine, en arabe, les vendredis ou les autres jours, qui n'étaient pas très agréables, et qui faisaient très souvent allusion aux Croisades, alors qu'il n'y avait plus de Croisés, à part moi, dans les environs…</p> <p>Depuis, je pense que l'Algérie a payé très cher cet abandon du système éducatif et de la mosquée aux intégristes de tout poil, et la communauté chrétienne avec elle, bien entendu. Je rappelle qu'avant les dix-neuf assassinats de religieuses et religieux qui ont eu lieu de 94 à 96, le Père Roger, un Père Blanc, avait été assassiné à Tizi Ouzou, le Père Jean-Marie Jover, qui était professeur de mathématiques, lui aussi, à Orléansville (aujourd'hui Chélif ). Monseigneur Jacquier, comme je l'ai déjà dit, avait été assassiné en 1976 au couteau, pour des raisons mal élucidées, mais certainement en relation avec la culture de violence qui avait cours aussi bien dans l'idéologie du F.L.N. de l'époque, que dans l'islamisme montant.</p> <p>Nous ne sommes pas, en Algérie, une Eglise du silence. Nous sommes une Eglise qui est acceptée parce que solidaire. Dans les années qui ont suivi l'indépendance, l'Eglise était très largement d'origine française. Ce n'est plus tout à fait vrai maintenant, ce n'est même plus vrai du tout. Au centre diocésain où je loge encore, bien que n'en étant plus directeur, trois frères maristes sont arrivés cette année. Le premier religieux assassiné en 1994 était un frère mariste, Henri Vergès, assassiné à la Casbah d'Alger, avec une Petite Sœur de l'Assomption. Les Maristes se sont retirés de 1994 à 2002. Ils sont revenus, et aujourd'hui sont parmi nous deux Espagnols et un Mexicain, qui parlent tous les trois le français. Ils apprennent l'arabe, la culture algérienne, et ce n'est qu'au terme de cette année, au mois de juin, qu'ils vont se décider pour leur implantation au service de la jeunesse. Il y a aussi un Syrien, qui est arrivé il y a un mois, non pas de la planète Mars, mais presque, du monastère de Saint Moïse l'Ethiopien. C'est un monastère de Syrie, qui a été fondé par un Père jésuite italien et se trouve dans la montagne, à 1800 mètres d'altitude. Ce Syrien qui ne parle pas un mot de français, pas un mot d'anglais, est un homme extraordinaire. Je ne vous parle pas des autres venues, mais la plupart de ceux qui arrivent ne sont pas français. Peu importe, ce n'est pas parce qu'ils ne sont pas français que l'Eglise est considérée différemment, c'est parce que l'Eglise a été solidaire dans la période difficile. Il y a eu pendant longtemps des discours anti-français et anti-chrétiens, émanant de milieux souvent arabophones, mais pas toujours, de milieux francophones aussi. Ces déclarations désagréables dans la presse se font beaucoup plus rares. En revanche, ce qui est étonnant, c'est qu'alors que notre nombre s'est réduit à presque rien, il y a eu, je dirais, 250 articles de presse consacrés aux chrétiens en Algérie. On passe son temps à refuser des interviews de journalistes qui voudraient faire un article sur les chrétiens en Algérie.</p> <p>Dans les premiers temps de l 'Eglise, il y a eu les martyrs de la foi, ceux qui sont morts pour avoir refusé de renier leur foi chrétienne ou pour avoir refusé de sacrifier à l'empereur. Christian de Chergé, le prieur de Tibhirine, parlant de ceux qui avaient été tués avant lui, et sans savoir que lui-même en ferait partie, parlait des martyrs de la charité. C'est par amour pour le peuple au milieu duquel ils vivaient qu'ils avaient accepté de mettre leur vie en danger. Je ne dis pas qu'ils avaient marché vers le martyre. Encore une fois, ce serait stupide. Quand je rencontrais plusieurs fois par semaine le Père Christian de Chergé, nous faisions le point sur la situation, nous évaluions les risques, et nous aurions pris le chemin d'Alger, si les signes avaient été là qu'il fallait partir. Mais tout en restant, nous savions bien, les uns comme les autres, que nous courions un danger réel. Ce danger valait-il d'être couru ? Eh bien même après coup, je réponds sans hésitation "oui".</p> <p>En 1993, une dizaine de jours après que quatorze Croates eurent été égorgés à quelques kilomètres du monastère de Tibhirine – ces Croates, c'étaient mes paroissiens –, j'étais monté moi-même à Tibhirine avec deux jeunes Africains. Je leur avais demandé s'ils préféraient que nous célébrions Noël chez moi ou que nous montions au monastère. L'un d'entre eux avait demandé que nous montions au monastère, et nous le fîmes à quatre heures et demie de l'après midi, car après c'eût été une imprudence, la route n'était pas sûre. Mais, à six heures et demie du soir, trois hommes armés sont arrivés là où nous étions. C'étaient ceux qui avaient commis ce crime dix jours auparavant. Je signale en passant que l'un des hommes armés, avec lequel j'ai conversé en arabe pendant vingt à trente minutes, m'a dit à la fin : "Vous ne vous souvenez pas de moi ? J'ai été votre élève". Je ne lui ai pas dit : "Rappelle-moi ton nom ", mais j'ai su par la suite que ce même Laïd – il s'appelait Laïd –, avait demandé au chef qu'on m'emmène avec eux. Finalement, ils ne l'ont pas fait. Après cette visite, les moines ont décidé de partir, au terme d'un vote, en chapitre. Ils craignaient que les hommes ne reviennent. En réalité, ils ne sont pas revenus, parce qu'ils ont fait une opération dans la région de Tissemsilt, au cours de laquelle le chef a été blessé. Il est finalement mort de ses blessures.</p> <p>Deux ou trois jours après les événements dont je parle, Monseigneur Teissier est monté. Entre-temps Christian de Chergé était venu me voir. Et les moines sont revenus sur la décision qu'ils avaient prise dans un premier temps. Ils ont décidé de rester. Pourquoi ? Parce qu'ils ont mesuré les conséquences que leur départ aurait sur tout leur entourage. Ils s'étaient rendu compte que c'était un signe d'espérance dont on privait la population et que ces gens avec lesquels ils avaient de multiples liens se diraient : "Alors là, même eux, ils partent et ils nous laissent à la merci des barbares." Et c'est je crois la principale raison qui fait qu'ils se sont refusés à partir, alors que la décision avait été prise.</p> <p>Pour ma part, j'avais été choisi comme économe diocésain par Monseigneur Teissier lorsque j'étais enseignant au lycée de Médéa. Ce qui m'a obligé à faire la route qui passe par les gorges de la Chiffa. Ceux qui connaissent la route savent qu'elle est très encaissée et qu'on ne pouvait évidemment pas faire le trajet à la nuit tombée, et cela me compliquait beaucoup l'existence. Mais en faisant ce trajet Alger–Médéa plusieurs fois par semaine, je ne courais pas un très grand danger. Je crois qu'un danger plus grand résidait dans la régularité de mes heures d'enseignement. Tout le monde savait que j'avais cours de telle heure à telle heure au lycée et que j'étais bien "facile", étant le seul "roumi" identifié dans les environs. Ce qui est d'ailleurs extrêmement troublant, c'est que la plupart des victimes à Médéa, et j'en connais bon nombre, étaient des islamistes. C'était le cas des trente-trois personnes qui furent égorgées dans un quartier qu'on appelle Qtiten, des quarante-cinq personnes égorgées à la sortie d'une mosquée à Beni Slimane et des dix-sept morts d'un lycée de Médéa.</p> <p>Le fait d'avoir continué mon travail d'enseignant a approfondi évidemment mes liens avec la population. Un jour, les groupes armés G.I.A., ou A.I.S. plutôt, avaient demandé à tous les fonctionnaires de ne pas reprendre le travail, à tous les enseignants de ne pas reprendre à la rentrée de septembre 95 . La plupart des enseignants ont repris leur travail tout de même. C'était assez courageux parce que c'était risqué (un collègue professeur de mathématiques dans mon lycée est, lui, parti au maquis et a été tué par d'autres groupes armés. C'était un père de trois enfants). Mais le fait d'avoir continué à enseigner dans ce contexte fait que quand je reviens à Médéa de temps à autre, je suis l'un des leurs et accueilli dans de très nombreuses familles.</p> <p>Pourtant les autorités politiques françaises, le Ministère des Affaires Etrangères, le consulat, etc, ont multiplié les consignes aux Français pour qu'ils quittent l'Algérie, en disant que c'était de la folie de rester. Cependant quand nous rencontrions personnellement tel ou tel fonctionnaire, y compris l'ambassadeur de France, je crois qu'il comprenait très bien que nous avions d'autres raisons de rester, et ils les respectaient. Certains nous disaient : "Partez jusqu'à la fin de cette crise, de toute façon, votre présence est inutile, vous ne pouvez rien faire pour changer, ne vous exposez pas inutilement. En quoi pensez-vous que votre présence, minime, puisse peser sur l'évolution de la crise, où vous n'êtes pas partie prenante ? Vous reviendrez quand vous pourrez ". Mais d'autres nous disaient : "Si même vous vous partez, alors quel espoir nous restera-t-il ?" J'ai un livre ici, un des derniers parus, qui a été écrit par un journaliste algérien, Mohamed Balhi : Tibhirine, l'enlèvement des moines. Il a été publié simultanément en français et en arabe. L'auteur fait une citation de la lettre 225 de Saint Augustin, envoyée à l'évêque de Tiaba peu avant le siège de cette ville par les Vandales, et il cite ensuite le prieur de Tibhirine, et il écrit ceci : "transposée à notre époque, cette lettre est plus que jamais d'actualité : en refusant de partir, les chrétiens d'Algérie ont fait leur choix, ils se sentaient impliqués dans une société avec laquelle ils partagent les soubresauts de l'histoire."</p> <p>J'ai oublié, entre autres, de dire une chose : certains d'entre vous ont peut-être lu (cela a paru dans la presse française, traduit de l'américain, je crois, ou de l'arabe) la préparation spirituelle de Mohamed Atta, qui pilotait l'avion qui s'est écrasé sur l'une des tours du World Trade Center. C'était un Egyptien qu'on a parfaitement identifié et qui avait dans ses papiers toute la préparation spirituelle, psychologique, intellectuelle, etc, de la réalisation de son acte. Moi, je l'ai lue, elle m'a fortement impressionné, parce que j'ai retrouvé beaucoup de choses. D'abord, je n'ai pas retrouvé de haine. On dit que le moteur du terrorisme, c'est la haine, je n'en suis pas si sûr…J'ai retrouvé les ablutions, le fait de se parfumer, de faire la prière, etc. Tout ce que je connaissais chez mes élèves, et en particulier celui qui est devenu terroriste et que j'ai revu plus tard. Alors, comme je les aime bien, que je les ai toujours bien aimés, et que ceux que je revois, je les revois toujours avec plaisir (mais ils n'ont pas changé : en Algérie, à peu près 50% des gens ont plus de sympathie pour Ben Laden que pour George Bush ), ce sont mes frères. Ce sont parfois les mêmes qui nous disent qu'il ne faut pas partir.</p> <p>Deux petits mots : le vicaire général Belaïd Ould Daoudia habite à l'archevêché. Âgé de soixante dix-sept ou soixante dix-huit ans, il a demandé à être remplacé et il va partir à Tizi Ouzou. Les gens du quartier ont appris cela, et il y a déjà une pétition avec dix-sept signatures demandant qu'on leur laisse Belaïd. C'est quelqu'un que tout le monde connaît dans le quartier et que tout le monde veut inviter pour le dîner de Ramadan. Il y a un prêtre de la mission de France qui l'année dernière a été à Boudonaou, une petite ville à 35 kilomètres d'Alger, et qui est parti maintenant à Adrar. Une délégation est venue à l'archevêché et a dit : "Mais laissez-nous le Père Philippe, pourquoi voulez-vous l'envoyer ailleurs ? Nous voulons qu'il reste avec nous, parce que nous avons besoin d'un peu d'humanité". Telles sont les petites fleurs que représente le dialogue mené par l'Eglise avec les gens, et je crois que nous avons là la preuve que ce que demandent les habitants avant tout, ce n'est pas de l'aide sociale mais un peu d'humanité et de solidarité.</p></div>